Mon PVT en Australie #1: Le Travail

Il faudra plusieurs articles pour vous parler en détails de mon permis vacances travail et de mon voyage en Australie tant celui-ci fut riche. J’ai décidé de commencer par la partie travail car c’est celle dont on a généralement le moins de retour. Pour les démarches vous trouverez facilement de quoi vous renseigner et des tutoriels très complets sur les pages dédiés telles que Pvtistes.net ou Whv.com. Facile à obtenir et plutôt abordable, nombreux sont les français qui ont déjà foulé le sol Australien. Vous trouverez donc nombreux récits d’expériences. Existant depuis de nombreuses années et testé par moultes voyageurs, le PVT Australien est le plus facile pour se lancer dans l’aventure. Les Autraliens eux même savent très bien en quoi consiste le programme ce qui facilite les choses pour les démarche mais entraîne nombreuses dérives.

Je vous raconte tout :

Arrivés le 9 Février à Melbourne, mon travelmate Ben et moi avons profités une bonne semaine de la ville avant de nous lancer dans la recherche travail. Avec seulement quelques économies, nous n’avions pas encore de quoi acheter la voiture de nos rêves pour nous lancer sur les pistes de sable. Nous nous sommes procuré le Harvest guide, le bouquin du woofing et nous rendions chaque matin à la bibliohèque (le wifi étant souvent en suplément dans les auberge de jeunesse). Vite, nous nous sommes rendu compte qu’il ne serait pas si facile de trouver du boulot depuis la ville, sans voiture. En effet, même si à l’époque nous ne prévoyons pas de rester une deuxième année, nous souhaitions tout de même effectuer nos 88 jours (nécessaire pour obtenir une extension de visa) pour nous laisser l’option. Afin ne pas courir après ces jours tout le voyage, nous avons décidés de commencer par ça.

A Savoir : Le Harvest Guide, ne vous permet pas de trouver du travail.Il vous indique dans les grandes lignes où ont lieu les différentes récoltes. Celles-ci dépendent évidemment du climat de l’année et peuvent donc être décalées de plusieurs semaines par rapport à ce qui y est écrit. Nous vous conseillons d’appeler tout les jours en précisant que vous avez une voiture (même si ce n’est pas le cas), et chaque jour affirmez que vous êtes dans un état différent pour tâter le terrain (on ne vous donnera les plans que si vous vous trouvez déjà dans l’état, mentez vous vous déplacerez après).

Bref, le harvest guide nous disait qu’il n’y avait aucun job pour nous. Les numéros de ferme que nous trouvions dans le bottin nous répondait soit que leurs équipes étaient au complet, qu’ils n’étaient pas en période de récolte. Nous avons compris qu’il fallait être sur place, pour comprendre la situation. Nous sommes nombreux et les places sitôt libres, sont prises. Nos voulions aller vers le sud, proche de la Yarra Valley où il y a des vignes et avons donc choisi un woofing à Torquay. Chez Cynthia, vous la trouverez dans le guide.

Le WOOFING :
C’est tout de même une idée formidable si tout le monde respecte le deal. Contre 4 heures de travail par jour, nous avions notre chambre avec salle de bain et salon/TV. Nous avons convenu de jardiner de 8H à 12H00 et avions donc tout nos après midi pour aller trainer avec les surfers sur les plages de Torquay ou dans les vagues de Bell’s Beach. Auparavant, Cynthia possédait une petite boutique pour vendre ses légumes et herbes. La vente n’existait plus mais grande fan, elle possédait un jardin immense ainsi qu’un potagé. Nos tâches consistaient majoritairement en l’entretient de ces espaces verts. Nous avons aussi lavé les vitres, entretenu les gouttières, poncé/repeind le salon de jardin. Sous le soleil Australien, le boulot a l’extérieur est plutôt agréable. Nous avions un sandwich consistant le midi et un bon repas le soir. Plutôt honnête donc, mais ceci ne nous permettait pas de mettre de l’argent de coté pour la voiture… nous avons donc du changer de plan.

A SAVOIR : Si vous voulez travailler en dès le départ ou durant votre voyage, prévoyez d’arriver sur les lieux de récolte au tout début de la saison. Nous pensions arriver pendant la guerre en Février, oui, mais un peu tard. Les équipes étaient déjà en place, nous étions plutôt vers la fin du raisin cette année là !! Attention préparez vous plutôt dès décembre, enfin quand il fait bien chaud quoi !!

Pour être sûr de trouver nous nous sommes rabattu vers les lieux les plus prisés par les backpackers, vous en trouverez plusieurs. (Bundaberg, Mildura…) Au téléphone un homme nous proposait de faire les vendanges à Mildura, pas trop mal payé « Au bucket » (au panier, à la tache)… nous avons décidé de tenter et avons pris le bus. Arrivés tard, tout les camping était fermés, y compris celui où nous avions pourtant prévenu de notre venue. Nous avons dormi dehors, en face, sur un carré d’herbe. Pas de nouvelles de notre homme ni ce jour là, ni le lendemain. Nous avons compris qu’il s’agissait plus ou moins d’une arnaque.
Un peu dépités, nous recommencions du camping à chercher les plans dans le coin. Nous savions qu’il y en avait mais où… et sans voiture…. Petit à petit nous avons compris : le mec nous a rapellé un certain Tonio et nous a donné rendez vous dans un backpacker hostel à Mildura, il avait du boulot pour nous mais nous devions habiter dans son hotel et lui payer le loyer. Seulement, pour l’instant il n’avait pas de place. Pour nous garder sous le coude, il nous à quand même donné rendez vous le lendemain pour une journée de vendange au « Bucket », un chauffeur nous emmenerait.

A 7H00 nous étions à l’hôtel, la journée à été éprouvante, nous avons travaillé d’arrache pied, compté nos seaux. Nous avons été payés une misère, il était hors de question que l’on recommence. Le paysan ne nous à pas payé directement, c’est Tonio qui nous payerai. Pendant 3 jours on a couru après nos sous et compris assez vite que temps que nous ne  payerons pas de loyer nous n’aurions que ce genre de boulot. Les premiers arrivés dans l’hôtel et là depuis plus longtemps ayant les meilleurs places.
BIENVENUE DANS LA MAFIA DU FRUIT ET LEGUME !!
Sans voiture pour nous démerder nous n’avions d’autres options que de jouer le jeu. En pleine saison, nous avons trouvé le seul working hostel qui avait encore de la place, pour pas trop cher et qui nous promettait du travail et nous avons foncés.

Les WORKING HOSTELS :
Le premiers working hostel que nous avons fait n’était pas si mal. Nous étions 4 par chambre (un coté fille, un côté garçon) les chambres a deux en suplément. Nous n’étions pas trop nombreux ce qui permet de se connaitre très vite et rend la choses agréable comme une grosse coloc. Le ménage laissait à désirer mais nous avions un toit, nous étions en Australie. La route vous fait tirer un trait sur l’idée de confort. Le Hic: nous avons attendu 2 semaines le travail tout en payant chaque vendredi en cash. Nous commencions à avoir besoin de boulot ! Surtout, harceler votre loueur chaque jour pour ne pas qu’il vous oubli. Partir dans une autre auberge aurait donné la même chose nous devions attendre notre tour (d’où l’intérêt d’être là avant). Finalement un couple est parti et nous avons récupéré leur place dans une usine qui fabriquait les boites en polystirène dans lesquelles les légumes de Mildura sont emballés. Nous étions bien payé, environ 20 dollars/heures, nous faisions les postes, les nuits payaient plus…mais cela ne comptait pas pour nos jours. Au bout de 3 semaines ils n’ont plus eu besoin de moi. Ben est resté. J’ai rappelé les hostels avec vraiment l’idée de faire mes jours. On m’a proposé de bosser pour un maraiché, j’ai accepté et changé d’hostel.
Là a commencé la pire partie de mon voyage qui a durée 50 jours. Je suis arrivée dans une usine à backpacker, nous étions toujours 4 par chambres mais dans un espace minuscule. Le ménage consistait une fois par semaine dans le simple vidage de la poubelle. On nous donnait a l’arrivée un bol, une tasse, un couteau et une fourchette nous conseillant de les garder cachés avec notre nourriture dans nos chambres pour éviter le vol. La salle de bain et notre toilette faisaient partie intégrante de nos 9m2 pour 4. Des gens partout, la fête tout le temps peut import les horaires de boulot de chacun, les mecs qui vomissent dans nos chaussures devant la porte nous obligeant à rentrer dans notre cellule les habits qui puent l’usine de garlic (ail) ou la boue de mes champs de maïs. MAIS, je bossais tout les jours, samedi et dimanche inclus. J’ai réussi à obtenir du fermier dur en affaires et au regard lubrique qu’il me donne 900 dollards par semaine si j’acceptais de conduire le tracteur et de prendre en charge l’organisation des récoltes. J’ai appris vite, il a donc fini par être sympa et la vue du soleil levant sur les cultures m’aidait à tenir. j’ai rencontré dans tout ce lot quelques personnes très sympa. La plupart des autres passeraient leur PVT entier dans ce taudit, dépensant le weekend ce qu’ils avaient durement gagné la semaine. Ce n’était pas l’Australie qui les intéressaient et quitte à faire la fête, je n’ai pas compris pourquoi à Mildura. Enfin, chacun son voyage et dès que Ben eu fini à l’usine nous avons acheté une voiture à Mildura et nous avons taillé la route vers Adélaïde pour débuter l’organisation de notre road trip, je vous raconterai ça.

Après un mois et demi de paysages, de beauté et de vacances, la meilleure partie de mon voyage, nous sommes arrivés a Darwin. Heureux mais totalement broke. Et l’histoire du boulot recommençait. Nous n’avions pas envie de retourner en Hostel, surtout que maintenant nous avions notre voiture aménagée. En remontant nous nous sommes arrêtés dans toutes les fermes de mangues le long de la route, mais cette fois nous étions là trop tôt. Nous avons squatté notre voiture le long des banlieues bourgeoises de Darwin en continuant de nous rendre à la bibliothèque. Nous avons pris un botin et appelé toutes les fermes, tout les paysagistes, pépinières, bateaux de pêches… aucune réponses positives. Trop tôt pour les mangues, déjà des gens ailleurs. Pendant deux jour nous avons travaillés pour la DARWINCUP (course de chevaux) qui recrute beaucoup de monde, mais cela ne suffirait pas. Nous étions a deux doigts de remonter dans un avion et avions prévu de vendre la voiture à un couple de français quand soudain, un soir, la société LANDSCAPING nous a téléphoné. Ils avaient besoin de 2 français motivés pour le lendemain.

Travailler Directement pour le Boss: 
Devant une maison de Darwin, nous avons donc retrouvé un couple d’Australiens qui nous attendait. Ils avaient leur société de Landscaping, beaucoup de commandes et donc besoin d’aide pour un moment. Nous serions payés au black 21 dollars de l’heure. Voilà qui ne compterai pas pour nos jours mais nous remettrai sur pied. En apprenant que nous dormions dans notre voiture le boss a aussi décidé de nous payer le camping à Lee Point, à coté d’une plage magnifique et nous a formellement interdit de vendre notre super 4X4 Mitsubishi. Nous en aurions besoin pour le boulot et surtout je crois que pour lui être en voyage en Australie sans voiture était une belle connerie. Nous nous sommes super bien entendu avec eux et pendant un mois nous avons déroulé des pelouses, planté des fleurs, creusé des tranchées pour installer l’arrosage automatique. Nous commencions vers 8H00 et finissions à 17H00, une bonne pause pour manger à midi… c’était vraiment très chouette et les adieux ont été déchirants.

Nous avons poursuivi notre route vers Cairns. J’ai due ensuite rentrer pour des raisons personnelles mais Ben est resté et il a trouvé un nouveau travail dans la campagne, près de Brisbane. Une usine également mais d’emballage de légume qui cette fois comptait pour le visa. Il y a réalisé tout pile ces 88 jours avant d’être renouvellé. Il a pu ensuite s’orienter vers d’autres boulots, dans les bars ou chez un antiquaire.

Donc pour résumer penser à vous y prendre à l’avance pour les boulots dans les fermes, soyez là avant les autres quitte à attendre un peu sur place. Si vous le pouvez, évitez les backpackers hostels même si bon c’est aussi un moyen de trouver du boulot, écumés les botins. Pensez le plus tôt possible à la voiture avec laquelle vous pourrez vous rendre directement dans les fermes. Attention au SMS et mails qui vous vendent le boulot de rêve c’est souvent des arnaques ou des appâts de working hostel et surtout, surtout, ne perdez jamais espoir, parfois c’est dur mais ne baissez pas les bras vous finirez par trouver.

Ultime conseil : Pour ceux qui sont intéressés pour la construction passer au plus vite votre white card sur internet. C’est payant mais cela vaut le coup niveau boulot. quand à ceux qui s’oriente vers les bars, il y a également une certification à passer pour quelques dollars mais indispensable pour vendre de l’alcool !!! Au boulot  !!

I fall in love with New York City

C’était en Juin, je venais de terminer le tournage d’un film de Richard Berry, j’avais une petite pause avant de recommencer avec celui de Jaco van Dormael et besoin de prendre l’air. Pas seulement dans mon jardin, d’ailleurs. Je n’étais jamais allée aux Etats-Unis, j’en rêvais. J’ai trouvé des billets pas cher pour New-york, personne n’a voulu m’accompagner, je suis donc partie 10 jours seule et je suis vraiment tombée amoureuse de la ville. Un jour, j’y vivrai.

img_4558Statue of liberty© Alice Emorine

Au début, j’avais peur d’être un peu étouffée par la hauteur, par les buildings tels que je les imaginais. J’ai été surprise par l’espace, par le dessin de la ville, par l’accord parfait entre les différentes époques architecturales. J’ai passé beaucoup de temps la tête en l’air, c’est vrai, au risque de me payer les trottoirs. Entre chaque édifice, vous pouvez voir très loin la ville, l’horizon. Je suis partie sans plans, je voulais me perdre dans l’immensité. Quel sentiment de liberté quand on se retrouve là,  seule au milieu de NY city. Et en même temps, c’était comme si je traversais plein de villages au fur et à mesure que je changeais de quartier. Les affaires, les riches, les bobos, les artistes, les juifs on change de décor en changeant de rue, on devient quelqu’un d’autre et on ressent vraiment ce sentiment qu’ici tout est possible, que vous n’avez qu’à choisir qui vous voulez être, et alors vous le deviendrez. Bon, j’imagine bien que ce n’est pas si facile mais ces quelques jours c’est vraiment ce que j’ai senti. Du vert, il y a du vert partout à NY, des squares, des jardins, les bords de l’Hudson où les gens vont courrir ou pêcher et évidement central Park. La campagne à la ville…asseyez vous avec un livre, laissez vous porter deux heures, vous oubliez où vous êtes.

Central park, Joe’s coffe, market in NY © Alice Emorine

Il a plu pas mal mais il n’y avait pas trop de monde.  J’en ai profité pour me mettre à l’abri une journée entière au MoMa, magique. Je suis montée au Rockfeller Center, une vue époustoufflante sur la ville de nuit, plus accessible que l’Empire state Building prit d’assaut. J’ai pris un bateau pour staten Island, un café à emporté et un donut carrot’s cake chez Joe à Grand Central. Je me suis pétée la rétine sur Times square juste avant d’aller voir la comédie musicale Chigago à Broadway. J’ai marché longtemps le long de la Highline avec tout ces gens détendus qui se promenaient. J’ai longé la 5ème en me prenant pour Audrey devant chez Tiffany’s, mangé un vrai mac do, été trainer près du Madison square garden le soir ou les Rangers ont gagnés la Stanley Cup. J’ai découvert le vrai Chinatown, brookling et sa passerelle, la vue sur New-York avec sa toute nouvelle tour en remplacement des jumelles. A droite un immeuble art déco, à gauche un tournage de film, en face du street art, derrière toi des danseurs de rue.C’est cliché d’être amoureuse de NY ? J’assume, y a pas de fumée sans feu…vas-y, tu vas voir !

The Empire state building, vue sur la passerellede brooklyn, graffiti sur les toits© Alice Emorine

Si , il y a une chose que je n’ai pas aimée, c’est le musée dédié aux victimes du 11/09. Entrée payante assez chère, des boutiques souvenir ??? !!! On se blinde sur une catastrophe et puis il n’y a rien a voir. Des chaussures qui restaient, les messages très personnels des passagés dans l’avion à leur famille, juste avant les crashs et une belle fresque qui t’explique comment l’Iraq est responsable de tout avec des photos de guerre… gerbant. J’ai été très touchée comme tout le monde, je m’y suis rendue comme pour un genre d’hommage pour avoir une pensée pour tout ceux qui y sont restés. J’ai eu cette sensation de voyeurisme, de buissness, j’ai été mal toute la journée… beurk.

img_4562

Fontaine, monument sur ground zéro, en l’honneur des disparus du 11/09 ©Alice Emorine

Puis j’ai dû retourner au travail, je suis rentrée parcequ’il le faut, parfois. je continue à aller voir ce qu’il se passe partout mais un jour, c’est à New-York que j’irai quand je devrai rentrer à la maison.

Pachuca de Soto, Hidalgo, Mexique

Vous ne trouverez Pachuca ni dans le Routard 2017, ni dans le petit futé et pourtant à seulement 94KM au Nord de Mexico la capitale de l’état d’Hidalgo mérite que vous y fassiez un petit tour. Pensez à prendre votre petite laine car la ville est en hauteur (2500 mètre au dessus du niveau de la mer) et le vent  du Nord Est qui souffle pratiquement toute l’année y est frais (La ville est surnommée « La novia del viento », la fiancée du vent). Prise par surprise, j’ai été dans l’obligation de m’acheter une petite veste bien sympa à 10€. La ville est assez grande mais en une journée vous pouvez déjà voir pas mal de choses:

  • Utilisez le collectivo qui part de la gare pour vous rendre vers le centre, historique et touristique. Admirez la place centrale avec le kiosque et el « Reloj monumental de Pachuca », son Horloge construite en 1904 ou encore le musée de la photographie.
  • Si vous aimez marcher vous pouvez monter jusqu’au Christ qui surplombe la ville ou vous promenez simplement dans les montagnes entre nature et cascades.
  • A pied ou en taxi rendez vous au David Ben Gurion Park. Une place, immense oeuvre d’art toute en mosaique, vous attend pour de magnifiques photos en fin de journée.
  • Prenez un moment pour admirer la vue du quartier de Palmitas, 20.000m2 de mur peint par les street artistes du « Germen crew »avec les habitants du village. Une fresque impressionnante aux couleurs de l’arc-en-ciel, un message contre la violence au Mexique.
  • Avant de repartir penser à manger un « pastes » spécialité de la ville. Les anglais ayant élu domicile un temps à pachuca pour exploiter les mines d’argent, ont apporté avec eux leur traditionelles pasty. Une patisserie faite en pate feuilletée dans laquelle vous pouvez mettre à peu près tout ce que vous voulez. Bien sur, le tout revisité à la Mexicaine, piment ici ou là… Je vous conseille le Pastes « Papa con carne » (purée et viande) ou encore « Arroz con leche » (riz au lait).

img_5085Quartier de Palmitas, Pachuca, Hidalgo© Alice Emorineimg_4992Trafic Mexicain et sa traditionnelle coccinelle © Alice Emorine

Les démarches pour le PVT, une fois au Mexique #1 (La carte de résident temporaire)

img_4523HOLA AMIGOS !!!

Voilà ça y est, vous êtes au Mexique !!!  Vous en prenez plein les yeux à Mexico, vous avez hâte de tout découvrir et puis soudain vous vous rappellez que vous n’avez que 30 jours pour réaliser les premières démarches ici au Mexique et obtenir votre carte de résident temporaire. 30 jours c’est beaucoup et peu à la fois. Vous vous rendrez vite compte qu’ici on est à la cool et que tout va assez len…te…ment. Les demandes ne se font pas par internet mais en personne au bureau INM le plus proche de chez vous et surtout qui correspond à votre état. Vous pouvez compter au moins 3/4 déplacements pour que tout soit complet. Pour certains, qui vivront en dehors de Mexico, le bureau peut être un peu loin. Personnellement il me faut 2H30 en bus pour rejoindre celui de Pachuca. Comme il est ouvert seulement le matin jusqu’à 13H00, il ne faut pas se louper…. Bref pensez y avant le 29ème jour.

Comme vous l’aurez compris, je vis à Tula de Allende et suis donc rattachée à l’état d’Hidalgo, les infos ci dessous sont donc en rapport. J’imagine que les démarches sont plus ou moins les même dans le pays, mais les documents demandés peuvent être un peu différents (à vérifier, n’hésitez pas à aller voir sur le forum de PVTistes, il y a plein d’infos).

Je suis donc aller une première fois à L’INM pour voir la liste des documents à fournir et à remplir pour « solicitar tramite migratorio de estancia » en gros on va échanger (canje) votre visa contre une carte temporaire d’un an. Ce qu’il vous faut :

  • Le formulaire de demande rempli par ordinateur, puis imprimé et signé. vous le trouverez sur la page internet suivante et dans la section « Migracion visa y pasaporte  -> Condiciones y estancia en Mexico. »
  • le FMM  valide et en cours (petit papier obtenu et rempli dans l’avion qu’on vous a rendu à votre passage a la frontière d’arrivée !!à ne surtout pas perdre !!!)
  • Le formulaire basico debidamente llenado (on me l’a fourni sur place, il s’agit d’infos sur votre taille, poids, travail en france…
  • 3 fotografias « tipo infantil » (tamano 2.5X3cm), deux de face et une de votre profil droit, sur fond blanc sans boucles d’oreilles, sans lunettes.
  • Une lettre manuscrite de demande personnelle adressée au secrétariat de gobernacion qui comprend ce que vous demandez c’est à dire une carte de résident temporaire d’un an et qui explique que pour l’instant vous ne travaillez pas parceque vous commencez par votre visite du pays mais que vous solliciterez plus tard le permis adéquat. On m’a donné une lettre type, en tout cas pour hidalgo: 
  • Un justificatif de domicile (eau, électricité ou téléphone fixe). En ce qui me concerne j’ai fourni une facture d’électricité avec la même adresse que celle remplie dans ma demande. C’est un appartement que je loue mais la facture n’est pas à mon nom elle est à celui du propriétaire. Aucune importance, c’est passé, du moment que l’adresse est bien la bonne.
  • Une charte à remplir qui autorise l’immigration à vous envoyer vos informations  par mail avec votre adresse mail.
  • Enfin, on testera vos talents de dessinateur pour réaliser un croquis de votre quartier quelques rues autour de votre domicile, là aussi on m’a donné un papier spécial sur place.
  • Pour finir, si tout est complet on vous donnera un document avec votre nom et les droits à payer soit 3715 pesos. Avec ce papier il faut vous rendre dans une banque, payer en cash et ramener le reçu à L’INM.

Si vous avez préparé tout ce que vous pouviez préparer avant d’y aller peut être pouvez vous gérer cela en 1 seul rendez vous. Moi il m’en a fallu deux  : 1 pour récupérer tout les papiers à remplir, ce que j’ai fais tranquille à la maison, le second pour déposer le dossier, courrir à la banque et revenir .

Une fois ceci en ordre j’ai obtenu un document avec mon numéro de carte en cours puis reçu un mail avec un code. Cela vous permet de suivre sur internet l’avancée de vos démarches. Vous pouvez déjà remplir en cliquant sur  le Ahi rouge, un nouveau document avec vos informations. Attendez la notification selon laquelle votre carte est émise, là vous aurez 3 jours pour retourner à l’INM et poser à nouveau vos empruntes sur le papier. A nouveau patientez 3 jours et à la réception du mail de confirmation vous pourrez aller récuperer votre carte de résident toute verte.

Besos

Lily

Le rendez vous à L’ambassade du Mexique, en France (PVT)

img_3959Vous avez réussi a compléter votre dossier et à trouver les fonds nécessaire, il ne vous reste plus qu’à vous rendre à votre rendez-vous à l’ambassade ! Voici comment s’est déroulé le mien :

J’avais rendez vous au service consulaire, 4 rue Notre-Dame des Victoires (Métro Bourse), Paris. Le 12/12 à 11H30. Il est bien stipulé sur votre confirmation que vous devez vous présenter au moins 15min à l’avance. Après avoir poussé le bouton de la lourde porte, la jeune fille de l’accueil prendra votre nom et Prénom ainsi que votre passeport. Elle vous le rendra accompagné d’une grande enveloppe sur laquelle il y a un code barre et qui perettra de contenir plus tard votre dossier. Ascenceur direction le deuxième étage si mes souvenirs sont bon, service visa y passaporte. En attendant votre tour dans cette salle, regardez sur le mur, vous trouverez l’adresse pour remplir la case expéditeur de votre chronopost. (N’oubliez pas, cette fois, vous etes le destinataire). En ce qui me concerne j’ai attendu une bonne demi-heure puis une dame est venue verifier que mes papiers étaient tous là, que les originaux demandés étaient bien des originaux, m’a proposé de coller ma photo et entre la glue et les ciseaux m’a posé cette question : Qu’est ce que vous aller faire au Mexique ? réponse simpe : Visiter et travailler. Tournez autour de cela, pas besoin d’etre trop expansif vous comprendrez vite que ce n’est pas ce que l’on vous demande. Si vous y aller aussi pour rejoindre une personne déjà sur place, n’en parlez pas. Ce que l’on veut savoir c’est ce qui vous concerne vous. C’est bon vous etes prete ! Je suis retourné m’assoir, l’acceuil est un peu froid mais efficace.

Une autre dame est veue me chercher une demi-heure après, je l’ai suivie à l’intérieur dans les bureaux. Pourquoi vous venez, quel visa demandez vous ? Ensuite elle a étudié avec intéret tout mes documents, vérifié à nouveau que tou était là. Elle a lue la lettre de motivation devant moi et a demandé : Donc vous etes une voyageuse de coeur ? (oui, je penses), vous aimeriez etre journaliste (oui, si possible), ça va peut etre vous mettre le pied à l’étrier. Puis elle m’a demandé ou j’allais arriver au Mexique, pourquoi ? Elle a enregistré les informations de mon passeport dans son ordinateur, m’a demandé de les vérifier puis je suis allé m’assoir sur un tabouret dans la pièce d’en face, elle m’a pris en photo, j’ai posé mes doigts dans un lecteur d’empruntes.

Changement de bureau, on reprend mon passeport, on me donne un ticket pour que j’ailler payer au fond du couloir (36€ en liquide, pas de carte) et je reviens avec le reçu. Celui ci est ajouté à mon dossier, je donne le chronopost, mon visa devrait etre pret sous deux jours.

Je suis rentrée chez moi contente que ce soit fait et en meme temps sans aucune confirmation que tou était bon, car il est bien noté sur le site de l’ambassade qu’un dossier déposé ne signifie pas oblligatoire l’obtention du visa. J’ai guetté le facteur et le vendredi suivant (4 jous plus tard) mon passeport était dans la boite au lettre avec à l’interieur mon tout nouveau visa, bien collé avec ma jolie photo !

A SAVOIR: Votre visa est établit pour 6 mois (comme un visa touriste, ici du 12/12 jour du rendez vous au 12/06/17). Une fois sur le sol Mexicain, vous aurez 30 jours pour vous rendre au centre chargé de l’immigration (INM) le plus proche de chez vous pour échanger votre visa contre une carte de résident temporaire d’un an. (carte qui coute depuis le 1/01/17, 3700 pesos environ, 180€). Cette « tramite » vous permet de rester un an maximum au Mexique mais ne vous donne pas encore le droit de travailler. Il vous faudra faire une demande supllémentaire de permis de travail (encore environ 120€). Le PVT Mexique est donc assez cher (comparé à celui que je connais, l’Australie). Vérifiez que vous souhaitez vraiment travailler, que vous en aurez besoin, que vous souaitez rester un an. Sinon le visa tourisme est de 6 mois et il est gratuit ! ATTENTION, si vous sortez du territoire Mexicain sans avoir fait les démarches votre visa est automatiquement annulé.

Je continue à vous informer sur les démarches sur place dans « les démarches administratives au Mexique ».

Les démarches administratives avant de partir en PVT Mexique, depuis la France

img_4520Chers tous,

Commençons par le commencement. Avant de partager mes découvertes avec vous, voici un petit résumé des démarches à effectuer si vous souhaitez tenter l’aventure PVT Mexique vous même. je vais vous livrer toutes mes connaissances mais je ne peux m’appuyer que sur mon expérience. Pour d’avantage de conseils, d’autres visions, d’autres destinations et surtout les forums, je vous invite grandement à faire un tour et à vous inscrire sur les pages PVTistes ou encore WHV. Pour partir avec ce PVT, il faut avoir entre 18 et 30 ans, un passeport en cours de validité, ne pas avoir déjà bénéficié de ce programme au Mexique et quelques documents et éconmies. Je fais la liste ici. L’obtention du visa est en plusieurs étapes, en France puis au Mexique.

Les démarches en France avant le départ : 

Lorsque vous aurez pris la décision de partir au Mexique, il faudra d’abord soliciter un rendez à l’ambassade à Paris. Vous devrez vous y rendre en personne avec votre dossier complet pour la demande de PVT. Une fois celui-ci déposé, vous obtiendrez votre visa en 48H envrion. Attention, lorsque vous l’aurez en poche, vous aurez semble-t-il peu de temps pour partir (renseignez vous auprès de l’ambassade ou des sites pré-cités). Personnellement j’ai eu rendez vous le 12/12, j’ai reçu mon visa le 19/12 et décollé de Paris le 29/12/2016. Votre Rendez vous est donc à prendre au plus vite (pour être bien prêt le jour J) grace au lien suivant : http://mexitel.sre.grob.mx/citas.webportal (vous vous rendrez à la section consulaire de l’ambassade du Mexique en France (4, rue Notre-Dame des Victoires-75002 Paris)

Les documents à Fournir :

  • le formulaire de demande rempli (http://goo.gl/KHrPk6)
  • Un passeport dont la validité est supérieure à 6 mois à la date du dépôt du dossier auprès de la section consulaire
  • Une photocopie des pages du passeport comportant la photo, les données du titulaire et la validité du document
  • une photo d’identité en couleurs, sans lunettes sur fond blanc et de face; dimensions: minimum 32mmX26mm et maximum 39mmX31mm (c’est un format plus petit que nos photos d’identité habituelles, je vous conseil de vous rendre chez un pro)
  • Une lettre de motivation (en Français ou en espagnol. choississez la langue dans laquelle vous exprimerez le mieux vos objectifs. Ecrire en espagnol n’apporte pas de « points » en plus, j’ai écris en français). Elle doit contenir vos noms, prénoms, date de naissance, adresse et numéro de téléphone récent. 3 paragraphes sur vos aspirations à bénéficier de ce statut migratoire. En ce qui me concerne j’ai commencé par parler de mon amour du voyage, de mes précédentes expériences en ce domaine, ensuite de mes objectifs professionnels en France et enfin, j’ai expliqué en quoi le PVT Mexique me permettait de rejoindre ces deux objectifs de voyage et de travail. Je penses qu’il n’y a pas de lettre type, laisser votre coeur parler sans oublier que vous demandez un permis vacances temporaire d’un an. Insistez sur le fait que vous ne chercher pas seulement à trouver du travail et à vous installer au Mexique pour toujours. Ciblez les objectifs du programmes : échange culturel, découverte d’une culture…
  • Une attestation ORIGINALE d’assurance maladie qui couvre tous les risques de santé liés aux maladies, à la maternité, hospitalisation et handicap pendant tout votre séjour au Mexique ainsi que le rapatriement. j’ai choisi CHAPKA ASSURANCE, spécial PVT parcequ’ils connaissent la nature du programme. J’étais partie en Australie avec eux sans souci. J’ai payé environ 310€. Comparez les prix vous même ou avec les propositions des sites dédiés aux PVTs, en fonction de vos besoins. Certaines vous poposent une inscription direct sur internet. Assurez vous tout de même de vous y prendre un peu a l’avance afin de recevoir l’original signé par la poste. Le consulat n’accepte aucune impressions ou copies.
  • Un justificatif de domicile récent avec votre nom et prénom (téléphone, électricité). Pour ceux qui ont déménagés et qui sont hébérgés en instance de départ, changer votre adresse de facturation de mobile par internet un peu a l’avance et utiliser l’adresse ou vous vous trouver. j’ai donné ma dernière facture SFR.
  • Une attestation (facture) et impression de réservation de vos billets aller et retour. (il y aurait une possibilité d’éviter de fournir le vol retour si vous possédez plus déconomies, à vérifier). J’avais prévu un aller Paris/Mexico mais un retour Los Angeles/Paris…quitte à visiter ! J’ai donc du prévoir un vol intérieur Mexico/LA et en fournir la copie. Ce que l’on veut c’est être sur que vous avez prévu de quitter le territoire à la fin du Visa. Peut être qu’un vol mexico/vegas à 140€ peut suffir si vous voulez revenir 6 mois en tourisme… (à vérifier)
  • !!! ATTENTION »!!! Il vous faut fournir des preuves qui stipulent que vous possédez au moins la sommes de 2500€ pour assurer votre arrivée dans le pays. Pour cela, il faut vos trois derniers relevés de comptes courant et/ou une attestation de votre banque qui confirme que vous ave les fonds et surtout qu’ils sont diponibles et sur un compte non bloqués. (c’est souvent le cas avec les comptes épargnes type PEL/CEL/LIVRET A…) N’oubliez pas de signaler à votre banque qu’il est TRES IMPORTANT de noter que les fonds son disponibles et utilisables quand vous le souhaitez. j’ai fourni une copie de mon compte courant et mes 3 relevés de comptes.
  • Enfin, il vous faudra passer à la caisse pour un montant d’envion 36€ pour cette première étape.
  • Si vous n’habitez pas à Paris, pensez à fournir une enveloppe Chronopost à votre adresse pour recevoir votre passeport dans votre boîte aux lettres.

Attention, le visa que vous obtiendrez n’est pas votre visa travail final. Une fois au Mexique, d’autres démarches vous attendent et ce n’est pas gratuit. (comptez 300€ de plus). Je vous explique tout ça au fur et à mesure que j’avance moi même dans les démarches. Vous trouverez donc des articles sur le rendez-vous à l’ambassade en France ainsi que sur les démarches à effectuer au mexique. A très vite ! Viva Mexico !