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I fall in love with New York City

C’était en Juin, je venais de terminer le tournage d’un film de Richard Berry, j’avais une petite pause avant de recommencer avec celui de Jaco van Dormael et besoin de prendre l’air. Pas seulement dans mon jardin, d’ailleurs. Je n’étais jamais allée aux Etats-Unis, j’en rêvais. J’ai trouvé des billets pas cher pour New-york, personne n’a voulu m’accompagner, je suis donc partie 10 jours seule et je suis vraiment tombée amoureuse de la ville. Un jour, j’y vivrai.

img_4558Statue of liberty© Alice Emorine

Au début, j’avais peur d’être un peu étouffée par la hauteur, par les buildings tels que je les imaginais. J’ai été surprise par l’espace, par le dessin de la ville, par l’accord parfait entre les différentes époques architecturales. J’ai passé beaucoup de temps la tête en l’air, c’est vrai, au risque de me payer les trottoirs. Entre chaque édifice, vous pouvez voir très loin la ville, l’horizon. Je suis partie sans plans, je voulais me perdre dans l’immensité. Quel sentiment de liberté quand on se retrouve là,  seule au milieu de NY city. Et en même temps, c’était comme si je traversais plein de villages au fur et à mesure que je changeais de quartier. Les affaires, les riches, les bobos, les artistes, les juifs on change de décor en changeant de rue, on devient quelqu’un d’autre et on ressent vraiment ce sentiment qu’ici tout est possible, que vous n’avez qu’à choisir qui vous voulez être, et alors vous le deviendrez. Bon, j’imagine bien que ce n’est pas si facile mais ces quelques jours c’est vraiment ce que j’ai senti. Du vert, il y a du vert partout à NY, des squares, des jardins, les bords de l’Hudson où les gens vont courrir ou pêcher et évidement central Park. La campagne à la ville…asseyez vous avec un livre, laissez vous porter deux heures, vous oubliez où vous êtes.

Central park, Joe’s coffe, market in NY © Alice Emorine

Il a plu pas mal mais il n’y avait pas trop de monde.  J’en ai profité pour me mettre à l’abri une journée entière au MoMa, magique. Je suis montée au Rockfeller Center, une vue époustoufflante sur la ville de nuit, plus accessible que l’Empire state Building prit d’assaut. J’ai pris un bateau pour staten Island, un café à emporté et un donut carrot’s cake chez Joe à Grand Central. Je me suis pétée la rétine sur Times square juste avant d’aller voir la comédie musicale Chigago à Broadway. J’ai marché longtemps le long de la Highline avec tout ces gens détendus qui se promenaient. J’ai longé la 5ème en me prenant pour Audrey devant chez Tiffany’s, mangé un vrai mac do, été trainer près du Madison square garden le soir ou les Rangers ont gagnés la Stanley Cup. J’ai découvert le vrai Chinatown, brookling et sa passerelle, la vue sur New-York avec sa toute nouvelle tour en remplacement des jumelles. A droite un immeuble art déco, à gauche un tournage de film, en face du street art, derrière toi des danseurs de rue.C’est cliché d’être amoureuse de NY ? J’assume, y a pas de fumée sans feu…vas-y, tu vas voir !

The Empire state building, vue sur la passerellede brooklyn, graffiti sur les toits© Alice Emorine

Si , il y a une chose que je n’ai pas aimée, c’est le musée dédié aux victimes du 11/09. Entrée payante assez chère, des boutiques souvenir ??? !!! On se blinde sur une catastrophe et puis il n’y a rien a voir. Des chaussures qui restaient, les messages très personnels des passagés dans l’avion à leur famille, juste avant les crashs et une belle fresque qui t’explique comment l’Iraq est responsable de tout avec des photos de guerre… gerbant. J’ai été très touchée comme tout le monde, je m’y suis rendue comme pour un genre d’hommage pour avoir une pensée pour tout ceux qui y sont restés. J’ai eu cette sensation de voyeurisme, de buissness, j’ai été mal toute la journée… beurk.

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Fontaine, monument sur ground zéro, en l’honneur des disparus du 11/09 ©Alice Emorine

Puis j’ai dû retourner au travail, je suis rentrée parcequ’il le faut, parfois. je continue à aller voir ce qu’il se passe partout mais un jour, c’est à New-York que j’irai quand je devrai rentrer à la maison.