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La cuisine Mexicaine

Bonne nouvelle pour les gourmands et gourmets, la « cocina mexicana » est classée au patrimoine culturel immatériel mondial de l’Unesco. Elle est donc à la fois traditionnelle et contemporaine, inclue les ingrédients majeurs du pays et représente le Mexique en dehors de ses frontières. Riche et variée, elle mélange différentes influences ancestrales. Des Aztèques aux colons hispaniques qui apportèrent avec eux leurs esclaves et donc certaines traditions africaines. Elle est aussi mixte que sa population et c’est tant mieux !

Si lors de vos soirées mexicaines, vous cuisinez des fajitas, pensez nachos et burritos… vous êtes complètement à côté de la plaque. Vous confondez avec la cuisine Tex-Mex, plutôt en provenance du Texas ou de la Californie, influencée bien sûr par certains plats mexicains. Vous trouverez sûrement un burrito tout au Nord du pays mais ce n’est pas vraiment représentatif de ce que vous mangerez dans une  vraie cocina économica (petit restaurant de famille).

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La Chaya Maya, restaurant, Mérida @aliceemorine

Pas de complexe au Mexique, on grignote entre les repas et même on en fait plein. En gros, on mange quand on a faim, quand on veut. Entre le petit déjeuné souvent tôt le matin, le repas vers 15H00 et le diner vers 22H00, vous trouverez dans la rue, au bureau, partout, des vendeurs ambulants avec une glacière ou une petite remorque à roulette. Ces restaurants de rue vont jusqu’à installer quelques tabourets devant un comptoir, c’est ce que l’on appel les «puestos». Les nouveaux Hipsters et leur « Food truck » pardon mais pour l’originalité c’est zéro 😉

Quand est ce qu’on mange quoi ?

Les ingrédients principaux sont : le maïs, dont la farine permet de faire les tortillas (incontournables comme le pain en France), le piment sous toute ses formes, les frijoles (purée de haricot rouge), la tomate et l’avocat. Simplement à partir de cela les recettes se déclinent à l’infini.

  • Le matin : 

Attention, au Mexique on mange piquant dès le réveil, par exemple, un bol de Chilaquiles : Ce sont des morceaux de tortillas frites et séchées plongés dans une sauce verte ou rouge (choisissez votre piment), souvent accompagnés de crème fraiches, d’oignon et de petits morceaux de fromage frais. Parfois d’un oeuf dur ou de morceaux de poulet. impossible de ne pas essayer, moi j’adore !

Los Huevos al gusto : les oeufs comme vous les voulez à la sauce mexicaine, au plat, en omelette…no pica ! (ne jamais croire un mexicain qui vous le dit).

Les Tamales :  De la pâte de maïs farcie avec de la viande ou des fruits. Cuits à la vapeur dans une papillote confectionnée avec les feuilles protégeant l’épis de maïs. Vous en trouverez toute la journée au coin des rues et surtout à Oaxaca dont c’est l’une des spécialités.

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Tamales

Pour votre café sachez que bien que le pays soit producteur, la plupart du temps lorsque vous le commanderez on vous apportera un café de Olla c’est un café très très flotté avec du sucre et de la cannelle. C’est assez bon mais cela ressemble plus à un thé. Si vous aimez le café serré on vous servira un Nescafé soluble. Les addicts devront s’armer de patiente et aller visiter les plantations du Chiapas.

Le jus d’orange :  Pressé directement dans la rue devant vous ou un Liquado (mixte de banane avec d’autres fruits de votre choix et un peu de lait), les fruits c’est la vie !

  • A midi :

La pause repas se situe autour de 15H00 mais vous trouverez de quoi vous restaurer un peu partout si vous voulez grignoter entre temps. A savoir:  « antojitos » = snacks.

Les Tortas : un sandwich dans du pain coupé en deux et rempli de divers ingrédient à votre guise. Avocat, fromage, mayonnaise, viande froide… souvent très copieux et délicieux.

Les empanadas : Ce sont de petit chaussons farcis en fonction de la région. Pomme de terre, oeufs, viande, légumes.

Tlayuda: il s’agit d’une grande tortilla de maïs craquante sur laquelle on dispose une couche de frijoles, des tomates, des oignons, du fromages, de l’avocat puis la viande de son choix. Poulet, bifteck.

Quesadilla :  les quesadillas sont des tortillas de maïs chaudes pliées en deux et fourrées de queso (fromage) c’est un des symboles culinaires du Mexique, vous ne pouvez pas revenir sans en avoir mangé une. Ci dessous servies avec du riz et une purée de frijoles.

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Quesadilla

Mollete: Tartine de frijoles avec un peu de fromage sur du pain tranché

Enchiladas : tortillas généralement frites recouvertes de sauce verte ou rouge et servie avec du riz ou des frijoles.

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Enchiladas
  • Le soir

Après une journée à grignoter dans la rue, le soir on mange plutôt léger au Mexique.

Un cuerno (croissant au jambon ou sucré), pasteles (pâtisseries) et café.  Ce moment c’est ce que l’on appel un cafecito.

Pour ceux qui manger salé cela peut être un Esquites : Un gobelet rempli de grains de maïs avec un peu de leur eau de cuisson, des petits morceaux de piment, beaucoup de mayonnaise, une larme de citron et du piment en poudre. Les Elotes, c’est exactement la même chose sauf que l’on vous vend l’épis de maïs entier.

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Elotes

Un simple bouillon ou une soupe = caldo (en général il y a la dose de coriandre dans tout les plats = el cilandro).

Les Grandes spécialités à tester obligatoirement :

Vous le trouverez tout les jours partout et à n’importe quelle heure il est LA star Mexicaine, le TACOS.

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TACOS

Dans de petites tortillas chaudes vous choisissez votre viande (poulet, pastor, bisteck, costilla…) beaucoup de variantes et de choix, attention tout de même à poser les questions quand vous ne savez pas, par exemple le tacos de nana = l’utérus de porc.    Ceci est agrémenté de petits carrés de tomates et d’oignons blancs, de coriandre et d’un trait de citron vert. A tremper allègrement dans la sauce piquante, s’en mettre partout et s’ «enchiller » (se bruler la bouche avec le piment).

Barbacoa : Le repas du weekend quand on vous invite, c’est délicieux. Le barbecue Mexicain. La viande de mouton ou de boeuf est cuite longtemps à la vapeur jusqu’à devenir très tendre. On la mange ensuite dans des tortillas et avec l’eau de cuisson on fait un bouillon dans lequel on rajoute pois chiche et coriandre.

Le Mole : c’est une sauce à base de piment séchés (chipotle), de chocolat, tomates, cacahuètes et de sésame.                                                                                                                  Le mole poblano (de Puebla), le mole negro vient de Oaxaca.                                                      Ces sauces sont souvent servies sur du poulet.

Le CEVICHE : Si vous vous rendez près de la mer ou de l’océan. Il s’agit d’un tartare de poisson. Celui ci est coupé en petit dés et mariné dans du jus de citron. On y ajoute des petits morceaux de tomates, des dés d’oignon blanc, de la coriandre ciselée, un peu d’huile d’olive et un avocat. Frais et léger.

Le Guacamole :  Haaa ! Enfin, on croyait qu’elle ne parlerait jamais de lui ! Evidemment il y a du « guacamolé » au Mexique. En apéro, pour tremper vos tacos… Pour eux, c’est très classique ils n’en font pas tout un queso. C’est la mayo du frigo. La recette varie selon les goûts et les familles le VRAI guacamole n’existe donc pas, c’est un mythe. Avec deux avocats bien mûrs, réalisez une purée avec votre fourchette pour garder une consistance et quelques morceaux, l’huile coude c’est la clé oubliez vos instruments de cuisine. Ajouté un oignons blanc coupé en dés, quelques cubes de tomates, quelques feuilles de coriandre, du jus de citron vert … pas de crème en général. A déguster avec des totopos (tortillas frites coupées en rond)

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Guacamole

Les Pastes : Les pastes sont une spécialités de la ville de Pachuca en Hidalgo. Ils ont été importés par les colons anglais. Il s’agit de farce (viande et pommes de terre, poulet, pommes… ) enveloppée dans une pâtes feuilletée, vous connaissez les Pastries anglaises ? Quand je penses que je vais devoir prévoir un voyage à Londres pour vous montrer…

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Pâtisserie anglaise

Le Nopal : Le monde entier est un cactus et le nopal en est un qui se mange. Une fois qu’ on a enlevé les épines et épluché la peau, le cactus ressemble un peu à un haricot vert dans l’aspect et dans le goût, un poil baveux, c’est bon.

Les escamoles : Des oeufs de fourmis, et oui ! C’est un peu plus cher dans votre budget, la récolte n’est pas si facile, le caviar Mexicain.

Chapulin : Traduction de sauterelle. Vous les trouverez grillées, salées parfois pimentées. Elles croquent sous la dent. Une fois passé l’aspect visuel ce n’est pas désagréable, le goût n’est pas spécial, on sent surtout le sel mais elles sont pleines de protéines. Les insectes c’est l’avenir, habituez vous !

Le chicharon :  Il s’agit de la peau grillés du cochon, tout est bon !

Il y a encore j’en suis sûr, des milliers d’autres déclinaisons de ces spécialités Mexicaines, je ne vous ai parlé que des plus connues. Bien entendu, encore plus que pour le reste les photos ne pourront que vous mettre l’eau à la bouche, il faut aller goûter même si c’est dans un restaurant en France ! Attention ne vous faites pas avoir vous trouverez beaucoup de Tex-mex.

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Boucherie sur le marché de Tlacolula, Oaxaca @aliceemorine

Les photos de repas de cet article ne sont pas toutes les miennes, les autres proviennent du site pixabay.com dont les images sont gratuites et libres de droit. ce qui n’empêche pas d’en remercier les auteurs. 

3. LE CHIAPAS, montagnes, jungle et climat tropical.

Je vous propose de nous enfoncer dans les terres Mexicaines. Entrons ensemble dans la « selva ». Vous souvenez vous de cette étendue infinie de forêt aperçue depuis les hauteurs des temples de Calakmul ? (cf : article sur l’état de Campeche) Nous sommes en plein dedans. Tout au sud de la république, le Chiapas est l’ouverture vers le Guatemala. Ses frontières sont très surveillées, la drogue qui remonte de l’Amérique du Sud ayant tendance à transiter par la jungle qui peut être dangeureuse. Vous ne savez ni « ce qui » ni « qui » s’y cache. Ne se promener qu’avec un guide. Pas de mer ni d’Océan ici, un climat tropical chaud et humide.  Vous allez dégouliner comme au sauna! Pas de panique, la nature est bien faite et vous trouvez moultes points d’eau et cascades magnifiques. Etat le plus pauvre du pays qui mixte des populations et des dialects très différents,  vous serez solicités à nombreuses reprises pour l’achat de souvenirs en tout genre. Les spécialités du coin étant le café, le cacao et le tissu brodé.

1. PALENQUE

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Au milieu des montagnes,  paysage tout a fait différent de ce que l’on a vu jusqu’ici. La ville est petite mais sympa, aller y faire un tour le soir. Boutiques souvenirs et cocina económica. Il y a moins de touristes que sur la riviera Maya mais tous concentrés au même endroit, sur la zona ecoturística.

Le site des Ruines, très proche de la ville est vraiment magnifique avec une jolie promenade dans la forêt. Le lieu est grand et très bien conservé. N’oubliez pas le musée avant ou après la visite et je vous conseil de los errores les serviles d’un guide, j’ai regreté de ne pas en savoir plus.

Les cascadas d’Agua Azul et Misol Ha: Vous aurez envie de vous tremper dans l’eau et pour cela quoi de mieux qu’une piscine naturelle et turquoise provenant d’une jolie cascade? J’ai decidé cette fois ci de partir avec un tour pour plus de securité et nous avons fait les deux cascadas sur l’après midi. Les Lieux sont vraiment magnifiques surtout Agua Azul.

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  • L’hôtel : Yaxkin Hostel Conseillé par le Routard, jolies photos, vue sur la jungle…j’avais hate d’y arriver ! Erreur ! Le personnel est absolument désagréable et se fiche royalement de votre présence. Le service de Lavanderia est très rapide mais excessivement cher. Pas à l’annonce des tarif, sinon nous aurions fuit, mais le linge n’est pas pesé devant vous et le poids est tout à fait gonflé puisqu’il dépassait à l’annonce finale le total de nos bagages à l’aéroport, c’est dire !!! Le wifi ne fonctionne vaguement que dans le hall et pour cause il s’agit en fait de celui du bar d’à coté. Le but étant de vous faire consommer à nouveau. Si les serveurs sont sympas, il ne faut quand meme pas pousser. Les chambres sont minuscules, vous ne faites pas le tour du lit et les 4 douches sont dans la meme minuscule pièce que les 4 toilettes de l’hotel, sans eau chaude. Bon vue la chaleur une douche froide suffit m’enfin…. le seul bon point est la proximité du lieu avec la terminale de bus. Trafis 197 pesos/pers/nuit. Vous l’aurez compris mon Avis : NUL  😦
  • Conseils Pratique : Pour arriver à Palenque depuis Merida, nous avons pris le Bus ADO de nuit (environ 8H00 de route) 467 pesos par personnes et aucun problème. Nous avons gardé nos gros sacs avec nous au dessus de nos têtes et nos sacs à mains sur nous. Le tout à été fouillé par scanner à la frontière du Chiapas mais vraiment de façon très rapide. Pour vous rendre aux ruines, le collectivo est à prendre du coté de la terminale de bus, juste en dessous. Cela vous coutera environ 40 pesos aller/retour. L’entrée au parc national s’élève à 32 pesos et 70 pesos pour l’entrée aux Ruines. Nombreux marchands de souvenirs sur place, marchandez les prix et comparez ils peuvent vraiment changer d’un stand à l’autre. Pour Agua Azul je suis partie avec la compagnie de tour TULUM pour être accompagnée. J’étais seule ce jour là et je vous conseils de toujours vous déplacer en groupe ou à deux. C’est la moins cher à Palenque 170 pesos pour le transport mais il faut compter en plus 30 pesos pour l’entrée de la cascade Misol Ha et 40 pesos pour Agua Azul.  A savoir : Prenez le minimum avec vous. La route Palenque/Ocosingo n’est pas sûre à la tombée de la nuit, si votre tour rentre après 17H00 cela peut être un peu risqué. Pas de panique pour autant mais restés vigilants.

2. Ocosingo :

Sur notre route pour Comitan, nous avons choisi de nous arreter à Ocosingo, juste une journée, pour visiter les ruines de Tonina. Vous serez les seuls touristes et vivrez donc quelques heures avec le sentiment d’etre de vrais explorateurs. Tout est beaucoup plus dans son jus, le marché, l’accent des habitants… Ici l’étrangé n’est pas roi et ça fait du bien. Nous avons dormi à la posada San José. Pas de réservation possible pour ce village il faut venir demander sa chambre sur place. Les ruines sont très belles, mais le site n’est pas immense. Le petit zoccalo avec les marchandes de tissus et les puestos est mignon. Cette étape est intéressante mais si vous etes tout juste en temps ou argent, vous ne raterez pas l’endroit du siècle en la supprimant.

  • L’Hôtel :La posada san José est très bien placée au centre du village. Proche des restaurants, commerces, terminales de bus. Vous trouverez tout les taxis et les collectivos en bas à droite du marché. Personnel très accueillant, la chambre est assez simple mais la salle de bain est propre, l’eau est chaude et le matelas assez tendre…what else.
  • Conseils pratiques :Pour arriver à Ocosingo, prendre le collectivo dans cette direction à Palenque, un peu plus loin que la terminale Ado sur la rue principale en direction du centre. Le bus pour les ruines se prend à la même terminal que là ou l’on vous aura déposés (demandé l’arrêt spécialement le chauffeur vous préviendra). Même endroit pour Comitan sauf que le trajet se fera en 2 fois avec un stop au village de Altamirano.

3. Comitan : 

Bienvenue à Comitan le villlage qui grimpe ! Le chiapas c’est les montagnes alors pour arriver au Zoccalo il faudra pousser un peu sur vos jambes.  l’air est un peu plus frais qu’à Palenque on respire mieux. Le centre de la ville est vraiment charmant, un joli jardin sur le Zoccalo, des musiciens y jouent jour et soirées. De nombreux restaurants, bars et puestos et plein de jolies églises, blanches, jaunes, bleue. Les rues sont très vivantes. Hors du centre vous trouverez aisément de grands magasins genre Bodega. Nous avons profité de notre séjour pour nous rendre à la cascade El Chifflon. Nous avons eu un peu peur à la vue du plan d’entrée de nous retrouver chez DisneyLand de la chute d’eau. (toilettes, boutiques souvenirs, zone de baignade, vendeurs de refresco…) Finalement tout cela est assez bien réparti sur le site pour que l’on oubli leur présence. La balade monte pas mal sur envrions 2KM, allez doucement, rien de vous presse. Différents points de vue sur ce lieu magnifique et plein de petites criques pour vous baigner dans une piscine d’un bleu turquoise.

  • l’Hôtel :Nous avons choisi la Posada Las Flores que vous trouverez également dans votre routard. Les responsables sont vraiment gentils et vous proposerons du café à moult reprises, au Chiapas on a envie de dire oui quitte à être un peu sur le 200 volts toutes la journée. les chambres sont des plus basic mais les matelas hyper confort, nous avions chacun notre lit et en étions très content ! les sanitaires et douches en revanches mériteraient un bon coup de propre voir de Karsher. Mon avis : ça va :-).
  • Conseils pratique :  de Ocosingo à Comitan il y’a deux collectivos le premier jusqu’à Altamirano pour 15 pesos le second jusqu’à l’arrivée 65 pesos. Ensuite c’est taxi ou grimpette pour retrouver le centre historique. Le bus pour El Chifflon à 60 pesos aller/retour, 30 à l’entrée de la cascade.

4.  San Cristobal de las Casas

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Probablement la citée la plus visitée du Chiapas, vous retrouverez tourisme et civilisation  dans cette magnifique ville lovée entre les montagnes. Préparez vos pulls et écharpes l’altitude monte, les degrés baissent. En soirée une petite laine est bienvenue. Il fait bon vivre ici, artistes de rue et musiciens animent les zones piétonnes, l’esprit révolutionnaire des Zapatistes humanistes flotte dans l’air, venez comme vous êtes. Jolies boutiques et beaucoup de vendeurs ambulants (Apprenez à dire non !! Oui, même aux enfants.) Nous vous conseillons de goûter un vrai chocolat chaud maya fort et amer une spécialité de la région. Entre deux verres de vins ou une assiette de boeuf Argentin, laissez vous surprendre par les villages de Zinacantan et  San Juan de Chamula bien plus isolés. Vous découvrirez la façon dont les habitants de San Juan ont réaménagés l’église du village entre bougies et épines de pins. Les hommes vêtus de longue tuniques en poils noirs et chapeau de cowboys, les femmes en tenues traditionnelles colorées. Zinacantan c’est le royaume des brodeuses qui vous montreront leur atelier, leur créations, vous habilleront… l’échange est très agréable et si vous poussez un peu vous pouvez bien rajouter un poncho dans votre sac.

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  • L’Hôtel : B&B le gite Del sol Très bien placé, proche des rues animées. Un petit déjeuné copieux vous est proposé chaque matin. Les chambres sont simples mais spacieuses les salles de bains partagées assez propres. On est toujours pas dans le luxe mais l’endroit est parfait pour les globe trotteurs. Cuisne à disposition (seulement jusqu’à 21h30), wifi qui fonction à peu près. mon avis : 🙂 ça va! Environ 550 pesos par personne pour cinq jours. Une lavanderia se situe juste au coin de la rue compter environ 10 pesos le kilo.
  • Conseils pratique : Comptez 60 pesos pour faire le trajet entre Comitan et San Cristobal en collectivo, 18 peso pour aller de SC à San Juan de Chamula (en contrebas du marché artisanal)  25 pour entrer dans l’église et 35  de taxi pour vous rendre à Zinacantan et 20 pour renter à San Cristobal.  j’ai acheté un châle de cérémonie brodé pour environ 200 pesos.

5. Tuxtla de Guttierez

Pour quitter le Chiapas, nous devions prendre un bus depuis la capitale de la région. La ville en soit n’a rien de bien particulier si ce n’est le petit carillon de sa cathédrale qui en plus de sa musique vous réserve une animation surprise et son jardin botanique pour vous perdre dans les arbres. Nous avons tout de même décidé d’y passer 2 nuits afin de nous rendre au Canyon Del Sumidero à Chiapa des Corzo. Une jolie ballade en bateau travers le Canyon et un petit village très sympa.

  • L’hôtel :  Frida KhaloPas trop mal placé, ouvrez l’oeil le soir. L’accueil est correct la chambre avec salle de bain également. Très spacieuse mais la notre était sans fenêtre un peu étouffant au Chipas. Déjeuné très simple mais suffisant. Mon avis:    🙂 correct. Tarif : comptez 186 pesos par personne et par nuit.
  • Conseils pratiques : Comptez 55 pesos pour vous rendre de San Cristobal à Tuxtla en collectivo, 30 pour aller à Chiapas de Corzo et 200/personne pour le tour en bateau et 5 pour le jardin botanique. Nous partions ensuite pour l’état de Oaxaca et avons prit un bus ADO de nuit à 480 pesos par personne avec pour destination Pochutla.

La suite de nos coup de coeur mexicains avec la découverte de Oaxaca dans mon prochain article !! A très vite

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1. Le Quintana Roo « Maravilloso » !

Nous avons atterri le lundi premier Mai 2017 à Cancún, vers 21h00, et commencé notre voyage par l’Etat du Quintanaroo. La côte Ouest du Mexique au bord de la mer des Caraïbes (Isla mujeres, playa del Carmen, Tulum, Bacalar). Bien que la destination soit très prisée des touristes locaux comme étrangés et particulièrement animée au mois d’Avril par le SpringBreak (Ces jeunes américains qui viennent vivre d’amour et de bières fraîches), nous avons eu la chance en cette période d’être quasi seuls au monde sur des plages paradisiaques ou des sites trop convoités en été. Les prix sont plus élevés dans cet état (qui dit tourisme dit augmentation des tarifs et taxes plus cher à verser aux Narcotraffiqants, mafia du coin qui veille au grain), nous avions un budget assez strict pour ces trois mois de voyages je vous livre donc nos bonnes adresses.

Pour Cancún
: De l’aéroport prendre le bus ADO pour la terminale au centre, environ 72 pesos jusqu’à 22h (après ce sera Taxi donc pas le même prix).

Isla Mujeres : 

Si votre planning est chargé sachez que Cancún ne mérite pas forcément une journée de visite en revanche, vous devez passer par Isla Mujeres. Cette petite île en face de la ville, accessible en Ferry, sera votre premier contact avec les plages incroyables qui vous attendent. Pensez à la crème solaire ! Il y a un peu d’ombre mais les palmiers sont vite pris d’assault et les parasols des bars sont évidemment payant. Le village est très sympa avec plein de petites boutiques de bric et broc. (Négociez ! Vous apprendrez vite ici. Les prix de base sont montés à bloc et un peu a la tete du client). Nombreux se déplacent en voiturette de golf m’enfin pour le respect de l’environnement nous conseillerons les pieds. Pour visiter et passer la journée sur la plage c’est amplement suffisant !

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L’hôtel : Nous avons séjourné à l’hôtel « Orquideas », Calle orquideas, 25 SM 22, M2 115, LT 23 à Cancún, www.hostelorquideas.com, Tel : +52 998 884 0674, mail : info@hostelorquideas.com, facebook  : ici

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A environ 10 min à pied de la terminale ADO facile avec les sacs. 221,5 pesos/personne pour un lit en dortoir mixte de 8. Accueil sympa, casiers avec cadena on vous donne serviette et draps propres. Très simple mais plein de couleurs. Eau fraiche à disposition. Déjeuner : 1 pomme, 2 tranches de pain grillées avec œufs brouillés et morceaux de jambon. Assez calme. Eau des douches parfois moins chaude car chauffées au panneaux solaires. Vive la planète !!  le réception a gardé gardé nos sacs pendant la journée après le Check out pour que nous puissions faire Isla Mujeres nous ne les avons récupérés que vers 19h00.  Avis : pas mal 😉

Conseils pratiques : Pour Isla mujeres prendre le bus R-1 (rouge) en direction de puerto juarez sur l’avenue de Tulum ou bus jaune pour isla mujeres au niveau de la terminal ADO (passer la passerelle) environ 20 pesos aller retour puis prendre le Ferry ultra mar bleue et jaune 300 pesos aller retour. Retour jusqu’a 22h30.

2. Playa del Carmen : 
Nous avons quitté Cancun le soir du 2 mai pour passer deux nuits à playa del Carmen. Le matin nous avons pris le collectivo diection le « Cenote Azul ». Nous y sommes resté jusque 15h00 environ avant que tout le monde arrive. L’eau y est magnifique, des petits poissons viennent vous grignoter les peaux mortes sur vos pieds. Vous pourrez sauter d’environ 5 mètres à l’endroit où l’eau est plus profonde, c’est très agréable. Pensez cependant à l’anti-moustique, J’en ai croisé quelques uns. De retour à Playa del Carmen faites un tour dans la ville animée, je vous conseils les puestos plutôt que les restos… hors de prix. Sur la plage, le soir, quelques bars très sympas. Nous y avons sirotés notre Michelada éclairés à la lampe à pétrole, musique en live.

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Les hôtels: le premier « Lobo De Mar » (Facebook ici)  Calle 34 Norte, Playa del Carmen, mail: hello@lobodemarhostel.com.   C’était un dortoir 215 pesos/ personne. Très propre. Lits immenses, casiers très grands pour les sacs. 1 douche et salle de bain spacieuse pour un dortoir de huit personnes (nous n’étions que 4) avec lampe et prise personnelle. Ventilateurs donc moins bruyant que l’air conditionné. serviettes inclues. Comme des petites alcôves pour chacun, bien pour l’intimité. Attention 30 min de marche depuis la terminale. Avis : Très bien 🙂                                                                                                    Le second « Casa seloa » est à +/- 20 Minutes à pied du centre, bien moins cher : 1 chambre à 224 pesos soit 112/personne si vous êtes 2. Tenu par des Italiens très sympas qui feront tout pour le bien de votre séjour, le quartier est un peu plus populaire et la chambre très basic mais gigantesque. Vous avez votre salle de bain perso. Avis : Pas mal 😉

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Conseils pratique : Pour vous rendre à Playa del Carmen depuis Cancún : Grâce aux bus playa express, 76 pesos, à prendre en face de la terminale ADO à Cancun. Il vous déposeront au centre de la ville. Le cenote Azul vous coûtera 80 pesos a l’entrée, le collectivo 35 aller et 35 retour (Prendre les collectivos pour Tulum arrêt Cenote Azul, à attraper dans la rue des bus playa express par lesquels vous êtes arrivés).

3. TULUM :

Hippies yo ! Hippies yeah ! Bienvenue à Tulum. Vous le sentirez dès la sortie du bus, à Tulum on est cooool. Beaucoup moins de monde, de vendeurs de souvenirs ambulants, de solicitations pour des tours. On respire un peu. Rassurez vous les prix ne sont pas vraiment plus bas et les souvenirs sont simplement dans des boutiques sympas odeur patchouli. A savoir, le centre de la ville se trouve à environ 3KM des plages. Les hotels en bord de mer bien que paradisiaques sont hors de prix et on se retrouve vite entre touristes, dommage. Nous conseillerons donc un hébergement au village. cet particularité à pour effet que tout  le monde se promène à vélo sur les pistes cyclables prévues et c’est très agréable. La plage, les ruines, les bars, tout est accessible a distance raisonnable, de quoi parfaire son bronzage avec des cuisses raffermies, que demande le peuple ! Le site des ruines est très sympa, au dessus de la mer et vous pouvez descendre vous y baigner au cours de votre visite. De nombreuses plages s’étendent le long de la cote. Le hic : de l’autre coté des ruines, les plages sont essentiellement privées et les consommations pour en profiter assez cher. Je vous conseil donc de descendre le long de la plage publique « Santa Fe » près des Ruines vous y trouverez facilement palmier à votre gout. ALERTE SUPER PLAN : C’est un peu le moment de gouter un bon plat de poisson ou fruits de mer. Le meilleur de Tulum selon notre chauffeur de Taxi, nous et plein d’autres : El Camello Jr, Avenu de Tulum. Connu pour leur CEVICHE, genre de tartare. Mais il y a plein d’autre choses et vous vous en sortez pour 150 Pesos par Personnes (7,50 €) !!!!

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L’Hotel : Nous avions réservé un dortoir à l’auberge Casa del sol, polar Pte, Betwin Saturno and luna Nte. Tulum.             mail : casadelsoltulum@yahoo.com, tel : +52-984-129-6424. Encore une fois nous étions au maximum quatres au lieu de dix, le pied !! Les lits superposés sont confortables et spacieux, lockers à disposition. L’hotel prete des vélo GRATUITEMENT, ce qui économise les 150/ jours demandés par les loueurs en ville !! Eau chaude entre 16H00 et 23H00. Le déjeuné fait avec amour par le propriétaire est très rapide entre 8H00 et 9H00 et plutot léger (un oeuf dans une tortilla ou une crepe au lait concentré). La terrasse est très sympa au coucher de soleil et le wi-fi fonctionne bien. Possibilité de faire un Temezcal avec un chaman mais pour un groupe d’au moins 5 personnes à 375 pesos chacun, un peu cher pour nous. L’Hotel lui 180 pesos/personnes/ jours. Avis : bien 🙂

Conseils pratiques : A Playa del carmen prenez à nouveau le collectivo en direction de Tulum (meme que pour le Cénote Azul) +/- 50 pesos. L’hotel est à 10 minutes à pied. Le reste en vélo gratuits. L’entrée aux ruines vous coutera 70 pesos.

4. Bacalar :

La lagune aux septs couleurs. Mon coup de coeur au Quintana Roo. Il n’y a pas vraiment de plages, plutot des pontons appartenant à des hotels ou bars. Vous pouvez en général rentrer pour voir ou rester l’après midi pour un coca. C’est une vision idyllique, un petit coin de paradis. Il y a très peu de monde les touristes faisant souvent l’impasse faute de temps. l’eau peu profonde rend l’eau vraiment chaude. Très photogénique pour faire enrager vos amis qui bosse c’est là ! Nous ne sommes resté qu’une journée qui en valait la peine !! Pensez à vous lever tot pour le lever de soleil sur la lagune, magique !

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L’Hotel : Nous avons dormi dans une tente au  bord de la Lagune à la « casa Lahar« , (+52) 19841466021, Av Costera Sur        n°45, Bacalar, facebook ici.                                                                                                                                                                            175 pesos/ personne. pesonnel très sympa, cuisine ouverte à tous. Pas trop de moustiques et tente à l’ombre. Les douches sont froides et à l’extérieur mais au Mexique ce n’est pas un problème. En environ 30 min à pied vous accédez au village de bacalar pour faire des courses ou trouver un puesto. Avis : Bien 🙂

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Conseil pratiques : Pour arriver à bacalar. De Tulum prendre le collectivo à partir de 5H00 pour Carrillo Puerto. Demandez au chauffeur de vous poser à la terminale des collectivos pour Bacalar (direction Chetumal). Comptez 1h00 pour Tulum-Puerto Carillo et 1H30 pour Bacacalar. Prenez ensuite le Taxi du centre vers la lagune pour 20 pesos (5minutes).

Pour plus d’infos n’hésitez pas à me contacter ! Pour la suite du voyage rendez vous sur l’Article de l’Etat de Campeche. J’ai adoré le Quintana Roo et le voyage n’est pas encore fini. je vous écris depuis la foret du chiaps en Espérant vous donner envie de visiter aussi !! Que le vaya bien ! Con cuidado.

Tula de Allende, Hidalgo, Mexico,

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Me voilà arrivée au Mexique depuis deux mois déjà… que le temps passe vite. Il est l’heure je crois de vous parler un petit peu de la ville où j’habite, Tula de Allende.

Située à 70 KM au Nord de Mexico CDMX, la ville fut la capitale des Toltèques, l’une des civilisations les plus puissantes du centre du Mexique. La « terre des dieux », comme on l’appelait alors, est habitée par environ 184 691 Tulenses avec centre et périphérie. Un poil plus que Metz, un poil plus que Dijon, un poil plus que Brest…. bref, ce genre là. Ce qui la diffère totalement de ses pairs françaises, c’est que la population est répartie dans de nombreuses colonies (quartiers) et que le centre de la ville ne se résume en fait qu’à 2/3 petites rues commerçantes, un parc et un supermarché. Entourée de montagnes arrides, le vent soulevant la poussière, nous sommes vraiment dans les terres Mexicaines. J’ai vu la pluie une seule fois depuis que je suis ici, parfois quelques nuages le matin. Généralement c’est plutôt le grand soleil qui cogne comme la Bourgogne. En janvier j’avais un petit pull pour parer aux nuits fraiches, là je suis en débardeur et j’ai chaud, en Février.

Si les habitants sont nombreux à travailler au village, papeterie, vendeurs de glace, de fringues en tout genre, de téléphones, de Jésus en porcelaine, d’esquites, chauffeurs de bus, taxi… Le gros employeur de la ville c’est la raffinerie de pétrol PEMEX (associée depuis peu à AIR LIQUIDE…. cocorico ! ), l’une des plus grosse du pays. Le Mexique est devenu le cinquième producteur de pétrole au monde, 135 millions de tonnes par an. Paraît-il que la fumée noire qui sort de l’usine c’est juste de la vapeur d’eau. Pas de quoi s’inquiéter pour moi donc, merci. Il faut savoir, nous y reviendrons dans un prochain article que la pollution au Mexique n’est pas encore tout à fait traitée comme dans nos pays du vieux continent…ils n’en sont pas encore à se préoccuper pour un feu de cheminée…il reste des efforts à fournir. C’est à dire qu’ici tout n’est pas si facile. Nous sommes dans le désert et par exemple, nous manquons d’eau. Bien que je sois supposée avoir de l’eau courante au robinet, le système est très souvent hors service et nous attendons patiemment la livraison par camion des litres qui viendront remplir notre tank au dessus du  toit, à utiliser avec précaution si l’on  veut faire la vaisselle et prendre sa douche. L’eau n’est bien sûr  pas potable, il nous faut acheter des bidons propres a la consommation, voir du soda, moins cher.

Malgré ces petits désagremments pour les adeptes du confort, Tula est une ville très agréable à vivre. J’adore descendre de ma Colonie le matin, prendre le collectivo (petit bus), m’arrêter au centre, acheter mon journal (la Jornada) à dix pesos et le lire dans le parc, près de la bibliothèque extérieure ou l’on peut choisir ou déposer ses livres. Il y a souvent du monde, des jeunes lycéens qui y font leur pause de midi. Bien qu’on dise que le Mexique est dangereux, vous serez en sécurité à Tula. Il y a bien un jour où l’on a retrouvé une tête et des mains devant un bar, mais tant que vous n’êtes pas concerné par ces histoires, vous ne risquez absolument rien, comme diraient nos voisins « No te proccupe ». Il y a un grand stade où je peux aller courir sans soucis même si je conseille le tee-shir à manches longues, le crop-top Nike serre nichons, ça ne se fait pas trop. Tula reste un village, les gens sont moins habitués, en dehors des sites touristiques, à vraiment voir des étrangés blancs. Les jeunes filles Françaises ont donc un coté exotique qui réveil les regards des Mexicains, et parfois les regards se font hostiles, vous payerez un peu plus cher… Comme partout au Mexique il faut apprendre a négocier et rapeller souvent que vous êtes Français et non Américains. Bien que le rêve de l’Amérique, reste très présent, la relation amour/haine entre ces deux pays n’est pas toujours pour vous servir notemment depuis l’arrivée au pouvoir de Trump. Enfin à part cela, en deux mois, aucun problème bien que le quartier où nous vivons ne soit pas le plus sûr de la ville. Nos voisins nous ont invité à partager un repas avec eux, tout est calme, reposé on entend les cloches tintinabuler.

Si vous ne venez à Tula que dans le but de visiter, il est intéressant de vous rendre à la Zona archéologica. L’ancienne cité Toltèque domine de sa montagne, vous aurez une très belle vue sur la ville. Outre les vestiges d’un jeux de pelote, vous pourrez y voir les 4 Atlantes, colosses de pierre de 4,5 mètres de haut, plus de 8 tonnes chacun.

Une ville pleine d’histoire, bercée par les ondes mystiques du passé, où il fait bon vivre et d’où vous pourrez prendre un bus pour partout ailleurs, Mexico, Pacchuca, Tolantongo…Un intérieur des terres bien souvent oublié par les Touristes, tant pis ou tant mieux.

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Ciudad de Mexicó, CDMX

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México, vue depuis le restaurant giratoire Bellini, CDMX

 La ville :

México est la capitale du Mexique, on la nomme officiellement Ciudad de México pour la distinguer du pays (ou encore DF, district fédéral, mais c’est un peu has been). Pour vous donner une idée de la taille du patelin sachez que la population est estimée à 8.918.653 hab soit environ 6006 hb/KM2. Avec les banlieues, nous dirons qu’il y a 20 millions d’habitants. Tout ce monde est perché sur un plateau à 2500 mètres au dessus du niveau de la mer et entouré de volcans qui eux culminent à 5000 mètres. La température peut donc être fraîche en hiver et je vous conseille de passer une liquette. Dans cette cuvette vous pourrez vite constater que cet épais nuage de brouillard ne se lèvera probablement jamais puisqu’il s’agit de la pollution. A l’arrivée comme ce weekend, j’ai eu la gorge qui pique et ce n’était pas un rhume. Vous n’y échapperez pas sauf si vous visez les périodes de vacances, lorsque la vile se vide et que le ciel bleu réapparait timidement. Il est assez difficile de vous faire un topo sur toute la ville, il me faudrait dix ans et je ne les ai pas (pleurs). Je vais dévoiler au coup par coup mes découvertes.

Se loger :

Jupiter, trop occupé pour me sortir de sa cuisse et Crésus mort avant que je ne puisse l’épouser c’est plutôt comme Job que je voyage, à l’extrême économie. S’il est facile pour un jeune couple de renier un peu sur le confort, nous avons décidé de faire quand même attention à notre sécurité. Or, bien souvent un hôtel peu cher est un hôtel excentré ou pas toujours bien fréquenté. Feuilletez les commentaires des comparateurs, voyez ce que disent les clients. Attention la plupart du temps il sont mécontents c’est un fait, il faut vraiment en lire beaucoup pour vous faire un vrai avis et passer sur ceux qui vous parlent de la savonnette. Ce qui vous intéresse c’est « l’ubication » (la localisation, la faune extérieure de nuit). Nous avons tenté l’hôtel Panuco et le Cozumel. Pas trop chers, bien placés et plutôt secur. A chaque fois nous sommes rentrés tard sans problème. Sachez cependant rester discret même après vos dégustations de Mezkal et évitez le quartier de Tepito.

A faire :

Evidemment la liste est immense, je vais juste parler de ce que j’ai fais pour l’instant, je compléterais avec d’autres articles et n’hésitez pas à en rajouter en fonction du temps que vous aurez.

  • Les marchés artisanaux : vous en trouverez à différents endroits de la ville. C’est intéressant pour comprendre une culture et ses traditions de voir ce qui est vendu dans ce genre d’endroits. Souvent les mêmes choses, mais le côté dépaysement vous fera écarquiller les yeux à chaque babiole qui reste encore souvent fabriquée aux Mexique, parfois à la main. Pas encore nos marchés de Noël made in China… pour combien de temps… Ramenez une cadavera, un masque de lucha libre, un instrument de musique, des coffres peints, des habits colorés, des bijoux en art Huichol…img_4693
  • Le musée d’anthropologie de Chapultepec : décrit par les guides comme le plus beau musée du Mexique il est en tout cas immense et très riche. 25 salles, deux étages pour illustrer la mixité et l’histoire débordante du pays. Il est intéressant de s’y rendre avant de partir voyager. Vous en apprendrez d’avantage sur les civilisations que vous rencontrerez sur votre chemin. Mayas, Toltecs, Aztèques…Nous avons regrettez l’absence de cartels (un comble au Mexique), en tout cas parfois peu ou mal détaillés. Bien sur audio-guides et manuels vendu à l’entrée viennent palier à ce manque m’enfin des fois on en a marre de payer… entrée à 70 pesos.

  • la cineteca national : Il était évident que j’y fasse un tour et surtout lorsque j’ai vu l’annonce d’une exposition sur Stanley Kubrick, parceque je l’aime. L’endroit est très agréable avec un petit parc, un restau/café. Prenez vos tickets pour une expo ou pour vous faire un film, plein de rétrospectives, en l’occurrence « 2001: l’Odyssée de l’Espace » et « orange Mécanique », mais aussi les films à l’affiche Lala land et tout. C’était une super expo beaucoup de documents, d’objets venant de la collection personnelle de Kubrick, je l’aime encore plus.

    Les repas:

    Au mexique on mange quand on a faim, il n’y a a pas d’heure, les puesto (Stand de rue) vous attendent à toute heure. Tacos, quesadillas,tortas il y a des millions d’options pour des prix tout à fait raisonnables. Promis, je vais faire un article spécial cuisine parce qu’il faut que je vous raconte !! Cette fois nous avons fait une entorse budget pour monter au 45 étage de la tour du World Trade Center et manger au restaurant Bellini. Plus grand restaurant giratoire du monde qui vous offre une vue à 380 degrés sur la ville. La surprise est de constater qu’il y a à Mexico peu de Buildings et aussi beaucoup moins de lumières nocturnes inutiles que dans d’autres capitales. Je vous conseille de vous y rendre pour le coucher du soleil. Le repas, cher au Mexique est abordable pour un français , sortez la thune ! (Environ 100 euros pour deux avec cocktails et vin). Les plats étaient bon bien que servis un peu froid malheureusement.

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Boire un verre :

Les musées ça dessèche et en sortant on s’en jetterai bien un petit couleur formol. Votre chance car au Mexique la tradition se découvre aussi à travers les différentes façon de consommer l’Agave (cactus) et ici, Hermosa, c’est pas juste du sirop pour pour tes pâtisseries. On en fait de la Tequila, du Metzcal ou du Pulqué…que des truc bien sympathiques. Si Tequila et Metzcal servit en petits verres portent l’étiquette « danger », le Pulqué est vraiment un traite. Aromatisé à la mangue, le citron, la noix, la goyave…il n’a pas le goût de l’alcool et sa consistance pâteuse et nutritive te permet de continuer sans tomber pendant plusieurs jours consécutifs… Boisson traditionnelle et très ancienne le pulqué avait un peu disparut jusqu’à ce que des pulqueria le remettent au goût du jour. Contrairement aux autres le pulqué est fait de la fermentation de l’agave et non de sa distillation. Nous vous conseillons la petite pulquria située place Garibaldi, vous pourrez y boire vos litres en terrasse à la musique des mariachis et de l’animation populaire. On dit qu’il ne faut boire qu’un pulqué, qu’après on risque de voir 400 lapins. Vous connaissez Alice, imaginez ce qui se passe déjà quand vous en avez vu un… alors 400 et dans Mexico… Bref pensez à rentrer, ce n’est pas la France, les rues peuvent être sombres.

Les démarches pour le PVT une fois au Mexique #2: Le permis travail

Et hop ! La carte verte dans votre poche, vous êtes officiellemment un « Residente temporal de los Estados Unidos Mexicanos ». La classe !

Courage, c’est presque fini. Presque, car il reste à obtenir le Pemiso de trabajo.
Le jour de l’obtention de ma carte j’ai également demandé la liste des documents à fournir dans ce but la voici :

Dans un premier temps il vous faut remplir le formulaire sur internet et l’imprimer. Vous le trouverez sur la page suivante dans la section
Trabajo -> empleo.

Ensuite on vous demandera :

  • votre carte de résident temporaire.
  • payez le montant des droits qui s’élèvent à 2789 pesos.
  • AVOIR UNE OFFRE D’EMPLOI. D’une personne physique ou morale dans laquelle sera stipulé votre emploi et activité, la durée de votre contrat, le lieu de travail et les données d’enregistrement de l’employeur (constancia de inscription del empleador). Genre de SIRET qui prouve que l’employeur est enregistré et paye des impôts.
  • En cas d’activité indépendantes, vous devrez joindre une lettre écrite dans laquelle vous attestez dire la vérité sur les activités exercées et déclarées et indiquez le lieu dans lequel se déroule votre travail. Dans ce cas vous devrez également ajouter la preuve d’inscription sur le registre fédéral des contribuables.
  • Les résidents temporaire Etudiants, en plus des documents pré-cités devront présenter une carte valide de l’établissement dans lequel il étudient.
  • Dans le cas d’un mineur de plus de 14 ans et de moins de 18 ans, les permis ou autorisations en rapport au normes du tavail seront éxigés. (jamais le cas pour un Pvtiste qui doit avoir au moins 18 ans)

A Savoir :
1. Le premis de travail pour les étudiants ne sera attribué que si la personne étrangère réalise des études de niveau supérieur, ou recherche. Les activités qu’elle souhaite effectuer doivent être en relation avec la matière étudiée.                                                               2. Les autorités migtatoires pourront faire des vérifications afin de confirmer que l’offre est valable et que l’employeur existe réellement.
3. les autorités migratoire en fonction des vérifications émettront l’une des ces réponses :
a) Réponse positive : les autorités émmetront un nouveau document migratoire qui indique que la personne étrangère possède un permis de travail , pour tel emploi.
B) Réponse négative : les autorités émettront un documents de refus fondé et expliqué et rendront à la personne étrangère sa carte de résident temporaire si elle est toujours autorisée à rester sur le territoire.

S’il se trouve que le document demandé n’est pas validé et la personne étrangère non réahabilitée au même statut migtatoire, elle bénéficiera d’un temps entre 20 et 30 jours pour quitter le territoire national, demander la régularisation de sa situation migratoire ou interpeller la justice pour faire valoir ses droits.

Important : les personnes physique ou morales qui proposent un emploi à un étranger doivent au préalables obtenir une « constancia de inscription de empleador ».

Voilà vous savez tout. Il est donc encore un peu confus de travailler au Mexique avec un PVT à moins d’avoir déjà une offre d’emploi avant de partir, voir une entreprise qui prendra en charge les frais lié à la carte et au permis. Une fois votre carte en poche il faut donc commencer par trouver un employer (inscrit au registre du commerce et des employeurs) et ensuite grâce à sa promesse d’embauche vous porurrez solliciter le permis.

Reste à savoir si ici au Mexique, les petits commerces sont enregistré. Vous m’enverrez vos retours. Après près des stations balnéaires, playa del Cramen, Cancun, les services hotelliers sont plus au fait des démarches.

Allez !!! Bon courage !!!

Mon PVT en Australie #1: Le Travail

Il faudra plusieurs articles pour vous parler en détails de mon permis vacances travail et de mon voyage en Australie tant celui-ci fut riche. J’ai décidé de commencer par la partie travail car c’est celle dont on a généralement le moins de retour. Pour les démarches vous trouverez facilement de quoi vous renseigner et des tutoriels très complets sur les pages dédiés telles que Pvtistes.net ou Whv.com. Facile à obtenir et plutôt abordable, nombreux sont les français qui ont déjà foulé le sol Australien. Vous trouverez donc nombreux récits d’expériences. Existant depuis de nombreuses années et testé par moultes voyageurs, le PVT Australien est le plus facile pour se lancer dans l’aventure. Les Autraliens eux même savent très bien en quoi consiste le programme ce qui facilite les choses pour les démarche mais entraîne nombreuses dérives.

Je vous raconte tout :

Arrivés le 9 Février à Melbourne, mon travelmate Ben et moi avons profités une bonne semaine de la ville avant de nous lancer dans la recherche travail. Avec seulement quelques économies, nous n’avions pas encore de quoi acheter la voiture de nos rêves pour nous lancer sur les pistes de sable. Nous nous sommes procuré le Harvest guide, le bouquin du woofing et nous rendions chaque matin à la bibliohèque (le wifi étant souvent en suplément dans les auberge de jeunesse). Vite, nous nous sommes rendu compte qu’il ne serait pas si facile de trouver du boulot depuis la ville, sans voiture. En effet, même si à l’époque nous ne prévoyons pas de rester une deuxième année, nous souhaitions tout de même effectuer nos 88 jours (nécessaire pour obtenir une extension de visa) pour nous laisser l’option. Afin ne pas courir après ces jours tout le voyage, nous avons décidés de commencer par ça.

A Savoir : Le Harvest Guide, ne vous permet pas de trouver du travail.Il vous indique dans les grandes lignes où ont lieu les différentes récoltes. Celles-ci dépendent évidemment du climat de l’année et peuvent donc être décalées de plusieurs semaines par rapport à ce qui y est écrit. Nous vous conseillons d’appeler tout les jours en précisant que vous avez une voiture (même si ce n’est pas le cas), et chaque jour affirmez que vous êtes dans un état différent pour tâter le terrain (on ne vous donnera les plans que si vous vous trouvez déjà dans l’état, mentez vous vous déplacerez après).

Bref, le harvest guide nous disait qu’il n’y avait aucun job pour nous. Les numéros de ferme que nous trouvions dans le bottin nous répondait soit que leurs équipes étaient au complet, qu’ils n’étaient pas en période de récolte. Nous avons compris qu’il fallait être sur place, pour comprendre la situation. Nous sommes nombreux et les places sitôt libres, sont prises. Nos voulions aller vers le sud, proche de la Yarra Valley où il y a des vignes et avons donc choisi un woofing à Torquay. Chez Cynthia, vous la trouverez dans le guide.

Le WOOFING :
C’est tout de même une idée formidable si tout le monde respecte le deal. Contre 4 heures de travail par jour, nous avions notre chambre avec salle de bain et salon/TV. Nous avons convenu de jardiner de 8H à 12H00 et avions donc tout nos après midi pour aller trainer avec les surfers sur les plages de Torquay ou dans les vagues de Bell’s Beach. Auparavant, Cynthia possédait une petite boutique pour vendre ses légumes et herbes. La vente n’existait plus mais grande fan, elle possédait un jardin immense ainsi qu’un potagé. Nos tâches consistaient majoritairement en l’entretient de ces espaces verts. Nous avons aussi lavé les vitres, entretenu les gouttières, poncé/repeind le salon de jardin. Sous le soleil Australien, le boulot a l’extérieur est plutôt agréable. Nous avions un sandwich consistant le midi et un bon repas le soir. Plutôt honnête donc, mais ceci ne nous permettait pas de mettre de l’argent de coté pour la voiture… nous avons donc du changer de plan.

A SAVOIR : Si vous voulez travailler en dès le départ ou durant votre voyage, prévoyez d’arriver sur les lieux de récolte au tout début de la saison. Nous pensions arriver pendant la guerre en Février, oui, mais un peu tard. Les équipes étaient déjà en place, nous étions plutôt vers la fin du raisin cette année là !! Attention préparez vous plutôt dès décembre, enfin quand il fait bien chaud quoi !!

Pour être sûr de trouver nous nous sommes rabattu vers les lieux les plus prisés par les backpackers, vous en trouverez plusieurs. (Bundaberg, Mildura…) Au téléphone un homme nous proposait de faire les vendanges à Mildura, pas trop mal payé « Au bucket » (au panier, à la tache)… nous avons décidé de tenter et avons pris le bus. Arrivés tard, tout les camping était fermés, y compris celui où nous avions pourtant prévenu de notre venue. Nous avons dormi dehors, en face, sur un carré d’herbe. Pas de nouvelles de notre homme ni ce jour là, ni le lendemain. Nous avons compris qu’il s’agissait plus ou moins d’une arnaque.
Un peu dépités, nous recommencions du camping à chercher les plans dans le coin. Nous savions qu’il y en avait mais où… et sans voiture…. Petit à petit nous avons compris : le mec nous a rapellé un certain Tonio et nous a donné rendez vous dans un backpacker hostel à Mildura, il avait du boulot pour nous mais nous devions habiter dans son hotel et lui payer le loyer. Seulement, pour l’instant il n’avait pas de place. Pour nous garder sous le coude, il nous à quand même donné rendez vous le lendemain pour une journée de vendange au « Bucket », un chauffeur nous emmenerait.

A 7H00 nous étions à l’hôtel, la journée à été éprouvante, nous avons travaillé d’arrache pied, compté nos seaux. Nous avons été payés une misère, il était hors de question que l’on recommence. Le paysan ne nous à pas payé directement, c’est Tonio qui nous payerai. Pendant 3 jours on a couru après nos sous et compris assez vite que temps que nous ne  payerons pas de loyer nous n’aurions que ce genre de boulot. Les premiers arrivés dans l’hôtel et là depuis plus longtemps ayant les meilleurs places.
BIENVENUE DANS LA MAFIA DU FRUIT ET LEGUME !!
Sans voiture pour nous démerder nous n’avions d’autres options que de jouer le jeu. En pleine saison, nous avons trouvé le seul working hostel qui avait encore de la place, pour pas trop cher et qui nous promettait du travail et nous avons foncés.

Les WORKING HOSTELS :
Le premiers working hostel que nous avons fait n’était pas si mal. Nous étions 4 par chambre (un coté fille, un côté garçon) les chambres a deux en suplément. Nous n’étions pas trop nombreux ce qui permet de se connaitre très vite et rend la choses agréable comme une grosse coloc. Le ménage laissait à désirer mais nous avions un toit, nous étions en Australie. La route vous fait tirer un trait sur l’idée de confort. Le Hic: nous avons attendu 2 semaines le travail tout en payant chaque vendredi en cash. Nous commencions à avoir besoin de boulot ! Surtout, harceler votre loueur chaque jour pour ne pas qu’il vous oubli. Partir dans une autre auberge aurait donné la même chose nous devions attendre notre tour (d’où l’intérêt d’être là avant). Finalement un couple est parti et nous avons récupéré leur place dans une usine qui fabriquait les boites en polystirène dans lesquelles les légumes de Mildura sont emballés. Nous étions bien payé, environ 20 dollars/heures, nous faisions les postes, les nuits payaient plus…mais cela ne comptait pas pour nos jours. Au bout de 3 semaines ils n’ont plus eu besoin de moi. Ben est resté. J’ai rappelé les hostels avec vraiment l’idée de faire mes jours. On m’a proposé de bosser pour un maraiché, j’ai accepté et changé d’hostel.
Là a commencé la pire partie de mon voyage qui a durée 50 jours. Je suis arrivée dans une usine à backpacker, nous étions toujours 4 par chambres mais dans un espace minuscule. Le ménage consistait une fois par semaine dans le simple vidage de la poubelle. On nous donnait a l’arrivée un bol, une tasse, un couteau et une fourchette nous conseillant de les garder cachés avec notre nourriture dans nos chambres pour éviter le vol. La salle de bain et notre toilette faisaient partie intégrante de nos 9m2 pour 4. Des gens partout, la fête tout le temps peut import les horaires de boulot de chacun, les mecs qui vomissent dans nos chaussures devant la porte nous obligeant à rentrer dans notre cellule les habits qui puent l’usine de garlic (ail) ou la boue de mes champs de maïs. MAIS, je bossais tout les jours, samedi et dimanche inclus. J’ai réussi à obtenir du fermier dur en affaires et au regard lubrique qu’il me donne 900 dollards par semaine si j’acceptais de conduire le tracteur et de prendre en charge l’organisation des récoltes. J’ai appris vite, il a donc fini par être sympa et la vue du soleil levant sur les cultures m’aidait à tenir. j’ai rencontré dans tout ce lot quelques personnes très sympa. La plupart des autres passeraient leur PVT entier dans ce taudit, dépensant le weekend ce qu’ils avaient durement gagné la semaine. Ce n’était pas l’Australie qui les intéressaient et quitte à faire la fête, je n’ai pas compris pourquoi à Mildura. Enfin, chacun son voyage et dès que Ben eu fini à l’usine nous avons acheté une voiture à Mildura et nous avons taillé la route vers Adélaïde pour débuter l’organisation de notre road trip, je vous raconterai ça.

Après un mois et demi de paysages, de beauté et de vacances, la meilleure partie de mon voyage, nous sommes arrivés a Darwin. Heureux mais totalement broke. Et l’histoire du boulot recommençait. Nous n’avions pas envie de retourner en Hostel, surtout que maintenant nous avions notre voiture aménagée. En remontant nous nous sommes arrêtés dans toutes les fermes de mangues le long de la route, mais cette fois nous étions là trop tôt. Nous avons squatté notre voiture le long des banlieues bourgeoises de Darwin en continuant de nous rendre à la bibliothèque. Nous avons pris un botin et appelé toutes les fermes, tout les paysagistes, pépinières, bateaux de pêches… aucune réponses positives. Trop tôt pour les mangues, déjà des gens ailleurs. Pendant deux jour nous avons travaillés pour la DARWINCUP (course de chevaux) qui recrute beaucoup de monde, mais cela ne suffirait pas. Nous étions a deux doigts de remonter dans un avion et avions prévu de vendre la voiture à un couple de français quand soudain, un soir, la société LANDSCAPING nous a téléphoné. Ils avaient besoin de 2 français motivés pour le lendemain.

Travailler Directement pour le Boss: 
Devant une maison de Darwin, nous avons donc retrouvé un couple d’Australiens qui nous attendait. Ils avaient leur société de Landscaping, beaucoup de commandes et donc besoin d’aide pour un moment. Nous serions payés au black 21 dollars de l’heure. Voilà qui ne compterai pas pour nos jours mais nous remettrai sur pied. En apprenant que nous dormions dans notre voiture le boss a aussi décidé de nous payer le camping à Lee Point, à coté d’une plage magnifique et nous a formellement interdit de vendre notre super 4X4 Mitsubishi. Nous en aurions besoin pour le boulot et surtout je crois que pour lui être en voyage en Australie sans voiture était une belle connerie. Nous nous sommes super bien entendu avec eux et pendant un mois nous avons déroulé des pelouses, planté des fleurs, creusé des tranchées pour installer l’arrosage automatique. Nous commencions vers 8H00 et finissions à 17H00, une bonne pause pour manger à midi… c’était vraiment très chouette et les adieux ont été déchirants.

Nous avons poursuivi notre route vers Cairns. J’ai due ensuite rentrer pour des raisons personnelles mais Ben est resté et il a trouvé un nouveau travail dans la campagne, près de Brisbane. Une usine également mais d’emballage de légume qui cette fois comptait pour le visa. Il y a réalisé tout pile ces 88 jours avant d’être renouvellé. Il a pu ensuite s’orienter vers d’autres boulots, dans les bars ou chez un antiquaire.

Donc pour résumer penser à vous y prendre à l’avance pour les boulots dans les fermes, soyez là avant les autres quitte à attendre un peu sur place. Si vous le pouvez, évitez les backpackers hostels même si bon c’est aussi un moyen de trouver du boulot, écumés les botins. Pensez le plus tôt possible à la voiture avec laquelle vous pourrez vous rendre directement dans les fermes. Attention au SMS et mails qui vous vendent le boulot de rêve c’est souvent des arnaques ou des appâts de working hostel et surtout, surtout, ne perdez jamais espoir, parfois c’est dur mais ne baissez pas les bras vous finirez par trouver.

Ultime conseil : Pour ceux qui sont intéressés pour la construction passer au plus vite votre white card sur internet. C’est payant mais cela vaut le coup niveau boulot. quand à ceux qui s’oriente vers les bars, il y a également une certification à passer pour quelques dollars mais indispensable pour vendre de l’alcool !!! Au boulot  !!

Les démarches pour le PVT, une fois au Mexique #1 (La carte de résident temporaire)

img_4523HOLA AMIGOS !!!

Voilà ça y est, vous êtes au Mexique !!!  Vous en prenez plein les yeux à Mexico, vous avez hâte de tout découvrir et puis soudain vous vous rappellez que vous n’avez que 30 jours pour réaliser les premières démarches ici au Mexique et obtenir votre carte de résident temporaire. 30 jours c’est beaucoup et peu à la fois. Vous vous rendrez vite compte qu’ici on est à la cool et que tout va assez len…te…ment. Les demandes ne se font pas par internet mais en personne au bureau INM le plus proche de chez vous et surtout qui correspond à votre état. Vous pouvez compter au moins 3/4 déplacements pour que tout soit complet. Pour certains, qui vivront en dehors de Mexico, le bureau peut être un peu loin. Personnellement il me faut 2H30 en bus pour rejoindre celui de Pachuca. Comme il est ouvert seulement le matin jusqu’à 13H00, il ne faut pas se louper…. Bref pensez y avant le 29ème jour.

Comme vous l’aurez compris, je vis à Tula de Allende et suis donc rattachée à l’état d’Hidalgo, les infos ci dessous sont donc en rapport. J’imagine que les démarches sont plus ou moins les même dans le pays, mais les documents demandés peuvent être un peu différents (à vérifier, n’hésitez pas à aller voir sur le forum de PVTistes, il y a plein d’infos).

Je suis donc aller une première fois à L’INM pour voir la liste des documents à fournir et à remplir pour « solicitar tramite migratorio de estancia » en gros on va échanger (canje) votre visa contre une carte temporaire d’un an. Ce qu’il vous faut :

  • Le formulaire de demande rempli par ordinateur, puis imprimé et signé. vous le trouverez sur la page internet suivante et dans la section « Migracion visa y pasaporte  -> Condiciones y estancia en Mexico. »
  • le FMM  valide et en cours (petit papier obtenu et rempli dans l’avion qu’on vous a rendu à votre passage a la frontière d’arrivée !!à ne surtout pas perdre !!!)
  • Le formulaire basico debidamente llenado (on me l’a fourni sur place, il s’agit d’infos sur votre taille, poids, travail en france…
  • 3 fotografias « tipo infantil » (tamano 2.5X3cm), deux de face et une de votre profil droit, sur fond blanc sans boucles d’oreilles, sans lunettes.
  • Une lettre manuscrite de demande personnelle adressée au secrétariat de gobernacion qui comprend ce que vous demandez c’est à dire une carte de résident temporaire d’un an et qui explique que pour l’instant vous ne travaillez pas parceque vous commencez par votre visite du pays mais que vous solliciterez plus tard le permis adéquat. On m’a donné une lettre type, en tout cas pour hidalgo: 
  • Un justificatif de domicile (eau, électricité ou téléphone fixe). En ce qui me concerne j’ai fourni une facture d’électricité avec la même adresse que celle remplie dans ma demande. C’est un appartement que je loue mais la facture n’est pas à mon nom elle est à celui du propriétaire. Aucune importance, c’est passé, du moment que l’adresse est bien la bonne.
  • Une charte à remplir qui autorise l’immigration à vous envoyer vos informations  par mail avec votre adresse mail.
  • Enfin, on testera vos talents de dessinateur pour réaliser un croquis de votre quartier quelques rues autour de votre domicile, là aussi on m’a donné un papier spécial sur place.
  • Pour finir, si tout est complet on vous donnera un document avec votre nom et les droits à payer soit 3715 pesos. Avec ce papier il faut vous rendre dans une banque, payer en cash et ramener le reçu à L’INM.

Si vous avez préparé tout ce que vous pouviez préparer avant d’y aller peut être pouvez vous gérer cela en 1 seul rendez vous. Moi il m’en a fallu deux  : 1 pour récupérer tout les papiers à remplir, ce que j’ai fais tranquille à la maison, le second pour déposer le dossier, courrir à la banque et revenir .

Une fois ceci en ordre j’ai obtenu un document avec mon numéro de carte en cours puis reçu un mail avec un code. Cela vous permet de suivre sur internet l’avancée de vos démarches. Vous pouvez déjà remplir en cliquant sur  le Ahi rouge, un nouveau document avec vos informations. Attendez la notification selon laquelle votre carte est émise, là vous aurez 3 jours pour retourner à l’INM et poser à nouveau vos empruntes sur le papier. A nouveau patientez 3 jours et à la réception du mail de confirmation vous pourrez aller récuperer votre carte de résident toute verte.

Besos

Lily

Le rendez vous à L’ambassade du Mexique, en France (PVT)

img_3959Vous avez réussi a compléter votre dossier et à trouver les fonds nécessaire, il ne vous reste plus qu’à vous rendre à votre rendez-vous à l’ambassade ! Voici comment s’est déroulé le mien :

J’avais rendez vous au service consulaire, 4 rue Notre-Dame des Victoires (Métro Bourse), Paris. Le 12/12 à 11H30. Il est bien stipulé sur votre confirmation que vous devez vous présenter au moins 15min à l’avance. Après avoir poussé le bouton de la lourde porte, la jeune fille de l’accueil prendra votre nom et Prénom ainsi que votre passeport. Elle vous le rendra accompagné d’une grande enveloppe sur laquelle il y a un code barre et qui perettra de contenir plus tard votre dossier. Ascenceur direction le deuxième étage si mes souvenirs sont bon, service visa y passaporte. En attendant votre tour dans cette salle, regardez sur le mur, vous trouverez l’adresse pour remplir la case expéditeur de votre chronopost. (N’oubliez pas, cette fois, vous etes le destinataire). En ce qui me concerne j’ai attendu une bonne demi-heure puis une dame est venue verifier que mes papiers étaient tous là, que les originaux demandés étaient bien des originaux, m’a proposé de coller ma photo et entre la glue et les ciseaux m’a posé cette question : Qu’est ce que vous aller faire au Mexique ? réponse simpe : Visiter et travailler. Tournez autour de cela, pas besoin d’etre trop expansif vous comprendrez vite que ce n’est pas ce que l’on vous demande. Si vous y aller aussi pour rejoindre une personne déjà sur place, n’en parlez pas. Ce que l’on veut savoir c’est ce qui vous concerne vous. C’est bon vous etes prete ! Je suis retourné m’assoir, l’acceuil est un peu froid mais efficace.

Une autre dame est veue me chercher une demi-heure après, je l’ai suivie à l’intérieur dans les bureaux. Pourquoi vous venez, quel visa demandez vous ? Ensuite elle a étudié avec intéret tout mes documents, vérifié à nouveau que tou était là. Elle a lue la lettre de motivation devant moi et a demandé : Donc vous etes une voyageuse de coeur ? (oui, je penses), vous aimeriez etre journaliste (oui, si possible), ça va peut etre vous mettre le pied à l’étrier. Puis elle m’a demandé ou j’allais arriver au Mexique, pourquoi ? Elle a enregistré les informations de mon passeport dans son ordinateur, m’a demandé de les vérifier puis je suis allé m’assoir sur un tabouret dans la pièce d’en face, elle m’a pris en photo, j’ai posé mes doigts dans un lecteur d’empruntes.

Changement de bureau, on reprend mon passeport, on me donne un ticket pour que j’ailler payer au fond du couloir (36€ en liquide, pas de carte) et je reviens avec le reçu. Celui ci est ajouté à mon dossier, je donne le chronopost, mon visa devrait etre pret sous deux jours.

Je suis rentrée chez moi contente que ce soit fait et en meme temps sans aucune confirmation que tou était bon, car il est bien noté sur le site de l’ambassade qu’un dossier déposé ne signifie pas oblligatoire l’obtention du visa. J’ai guetté le facteur et le vendredi suivant (4 jous plus tard) mon passeport était dans la boite au lettre avec à l’interieur mon tout nouveau visa, bien collé avec ma jolie photo !

A SAVOIR: Votre visa est établit pour 6 mois (comme un visa touriste, ici du 12/12 jour du rendez vous au 12/06/17). Une fois sur le sol Mexicain, vous aurez 30 jours pour vous rendre au centre chargé de l’immigration (INM) le plus proche de chez vous pour échanger votre visa contre une carte de résident temporaire d’un an. (carte qui coute depuis le 1/01/17, 3700 pesos environ, 180€). Cette « tramite » vous permet de rester un an maximum au Mexique mais ne vous donne pas encore le droit de travailler. Il vous faudra faire une demande supllémentaire de permis de travail (encore environ 120€). Le PVT Mexique est donc assez cher (comparé à celui que je connais, l’Australie). Vérifiez que vous souhaitez vraiment travailler, que vous en aurez besoin, que vous souaitez rester un an. Sinon le visa tourisme est de 6 mois et il est gratuit ! ATTENTION, si vous sortez du territoire Mexicain sans avoir fait les démarches votre visa est automatiquement annulé.

Je continue à vous informer sur les démarches sur place dans « les démarches administratives au Mexique ».

Les démarches administratives avant de partir en PVT Mexique, depuis la France

img_4520Chers tous,

Commençons par le commencement. Avant de partager mes découvertes avec vous, voici un petit résumé des démarches à effectuer si vous souhaitez tenter l’aventure PVT Mexique vous même. je vais vous livrer toutes mes connaissances mais je ne peux m’appuyer que sur mon expérience. Pour d’avantage de conseils, d’autres visions, d’autres destinations et surtout les forums, je vous invite grandement à faire un tour et à vous inscrire sur les pages PVTistes ou encore WHV. Pour partir avec ce PVT, il faut avoir entre 18 et 30 ans, un passeport en cours de validité, ne pas avoir déjà bénéficié de ce programme au Mexique et quelques documents et éconmies. Je fais la liste ici. L’obtention du visa est en plusieurs étapes, en France puis au Mexique.

Les démarches en France avant le départ : 

Lorsque vous aurez pris la décision de partir au Mexique, il faudra d’abord soliciter un rendez à l’ambassade à Paris. Vous devrez vous y rendre en personne avec votre dossier complet pour la demande de PVT. Une fois celui-ci déposé, vous obtiendrez votre visa en 48H envrion. Attention, lorsque vous l’aurez en poche, vous aurez semble-t-il peu de temps pour partir (renseignez vous auprès de l’ambassade ou des sites pré-cités). Personnellement j’ai eu rendez vous le 12/12, j’ai reçu mon visa le 19/12 et décollé de Paris le 29/12/2016. Votre Rendez vous est donc à prendre au plus vite (pour être bien prêt le jour J) grace au lien suivant : http://mexitel.sre.grob.mx/citas.webportal (vous vous rendrez à la section consulaire de l’ambassade du Mexique en France (4, rue Notre-Dame des Victoires-75002 Paris)

Les documents à Fournir :

  • le formulaire de demande rempli (http://goo.gl/KHrPk6)
  • Un passeport dont la validité est supérieure à 6 mois à la date du dépôt du dossier auprès de la section consulaire
  • Une photocopie des pages du passeport comportant la photo, les données du titulaire et la validité du document
  • une photo d’identité en couleurs, sans lunettes sur fond blanc et de face; dimensions: minimum 32mmX26mm et maximum 39mmX31mm (c’est un format plus petit que nos photos d’identité habituelles, je vous conseil de vous rendre chez un pro)
  • Une lettre de motivation (en Français ou en espagnol. choississez la langue dans laquelle vous exprimerez le mieux vos objectifs. Ecrire en espagnol n’apporte pas de « points » en plus, j’ai écris en français). Elle doit contenir vos noms, prénoms, date de naissance, adresse et numéro de téléphone récent. 3 paragraphes sur vos aspirations à bénéficier de ce statut migratoire. En ce qui me concerne j’ai commencé par parler de mon amour du voyage, de mes précédentes expériences en ce domaine, ensuite de mes objectifs professionnels en France et enfin, j’ai expliqué en quoi le PVT Mexique me permettait de rejoindre ces deux objectifs de voyage et de travail. Je penses qu’il n’y a pas de lettre type, laisser votre coeur parler sans oublier que vous demandez un permis vacances temporaire d’un an. Insistez sur le fait que vous ne chercher pas seulement à trouver du travail et à vous installer au Mexique pour toujours. Ciblez les objectifs du programmes : échange culturel, découverte d’une culture…
  • Une attestation ORIGINALE d’assurance maladie qui couvre tous les risques de santé liés aux maladies, à la maternité, hospitalisation et handicap pendant tout votre séjour au Mexique ainsi que le rapatriement. j’ai choisi CHAPKA ASSURANCE, spécial PVT parcequ’ils connaissent la nature du programme. J’étais partie en Australie avec eux sans souci. J’ai payé environ 310€. Comparez les prix vous même ou avec les propositions des sites dédiés aux PVTs, en fonction de vos besoins. Certaines vous poposent une inscription direct sur internet. Assurez vous tout de même de vous y prendre un peu a l’avance afin de recevoir l’original signé par la poste. Le consulat n’accepte aucune impressions ou copies.
  • Un justificatif de domicile récent avec votre nom et prénom (téléphone, électricité). Pour ceux qui ont déménagés et qui sont hébérgés en instance de départ, changer votre adresse de facturation de mobile par internet un peu a l’avance et utiliser l’adresse ou vous vous trouver. j’ai donné ma dernière facture SFR.
  • Une attestation (facture) et impression de réservation de vos billets aller et retour. (il y aurait une possibilité d’éviter de fournir le vol retour si vous possédez plus déconomies, à vérifier). J’avais prévu un aller Paris/Mexico mais un retour Los Angeles/Paris…quitte à visiter ! J’ai donc du prévoir un vol intérieur Mexico/LA et en fournir la copie. Ce que l’on veut c’est être sur que vous avez prévu de quitter le territoire à la fin du Visa. Peut être qu’un vol mexico/vegas à 140€ peut suffir si vous voulez revenir 6 mois en tourisme… (à vérifier)
  • !!! ATTENTION »!!! Il vous faut fournir des preuves qui stipulent que vous possédez au moins la sommes de 2500€ pour assurer votre arrivée dans le pays. Pour cela, il faut vos trois derniers relevés de comptes courant et/ou une attestation de votre banque qui confirme que vous ave les fonds et surtout qu’ils sont diponibles et sur un compte non bloqués. (c’est souvent le cas avec les comptes épargnes type PEL/CEL/LIVRET A…) N’oubliez pas de signaler à votre banque qu’il est TRES IMPORTANT de noter que les fonds son disponibles et utilisables quand vous le souhaitez. j’ai fourni une copie de mon compte courant et mes 3 relevés de comptes.
  • Enfin, il vous faudra passer à la caisse pour un montant d’envion 36€ pour cette première étape.
  • Si vous n’habitez pas à Paris, pensez à fournir une enveloppe Chronopost à votre adresse pour recevoir votre passeport dans votre boîte aux lettres.

Attention, le visa que vous obtiendrez n’est pas votre visa travail final. Une fois au Mexique, d’autres démarches vous attendent et ce n’est pas gratuit. (comptez 300€ de plus). Je vous explique tout ça au fur et à mesure que j’avance moi même dans les démarches. Vous trouverez donc des articles sur le rendez-vous à l’ambassade en France ainsi que sur les démarches à effectuer au mexique. A très vite ! Viva Mexico !