Ciudad de Mexicó, CDMX

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México, vue depuis le restaurant giratoire Bellini, CDMX

 La ville :

México est la capitale du Mexique, on la nomme officiellement Ciudad de México pour la distinguer du pays (ou encore DF, district fédéral, mais c’est un peu has been). Pour vous donner une idée de la taille du patelin sachez que la population est estimée à 8.918.653 hab soit environ 6006 hb/KM2. Avec les banlieues, nous dirons qu’il y a 20 millions d’habitants. Tout ce monde est perché sur un plateau à 2500 mètres au dessus du niveau de la mer et entouré de volcans qui eux culminent à 5000 mètres. La température peut donc être fraîche en hiver et je vous conseille de passer une liquette. Dans cette cuvette vous pourrez vite constater que cet épais nuage de brouillard ne se lèvera probablement jamais puisqu’il s’agit de la pollution. A l’arrivée comme ce weekend, j’ai eu la gorge qui pique et ce n’était pas un rhume. Vous n’y échapperez pas sauf si vous visez les périodes de vacances, lorsque la vile se vide et que le ciel bleu réapparait timidement. Il est assez difficile de vous faire un topo sur toute la ville, il me faudrait dix ans et je ne les ai pas (pleurs). Je vais dévoiler au coup par coup mes découvertes.

Se loger :

Jupiter, trop occupé pour me sortir de sa cuisse et Crésus mort avant que je ne puisse l’épouser c’est plutôt comme Job que je voyage, à l’extrême économie. S’il est facile pour un jeune couple de renier un peu sur le confort, nous avons décidé de faire quand même attention à notre sécurité. Or, bien souvent un hôtel peu cher est un hôtel excentré ou pas toujours bien fréquenté. Feuilletez les commentaires des comparateurs, voyez ce que disent les clients. Attention la plupart du temps il sont mécontents c’est un fait, il faut vraiment en lire beaucoup pour vous faire un vrai avis et passer sur ceux qui vous parlent de la savonnette. Ce qui vous intéresse c’est « l’ubication » (la localisation, la faune extérieure de nuit). Nous avons tenté l’hôtel Panuco et le Cozumel. Pas trop chers, bien placés et plutôt secur. A chaque fois nous sommes rentrés tard sans problème. Sachez cependant rester discret même après vos dégustations de Mezkal et évitez le quartier de Tepito.

A faire :

Evidemment la liste est immense, je vais juste parler de ce que j’ai fais pour l’instant, je compléterais avec d’autres articles et n’hésitez pas à en rajouter en fonction du temps que vous aurez.

  • Les marchés artisanaux : vous en trouverez à différents endroits de la ville. C’est intéressant pour comprendre une culture et ses traditions de voir ce qui est vendu dans ce genre d’endroits. Souvent les mêmes choses, mais le côté dépaysement vous fera écarquiller les yeux à chaque babiole qui reste encore souvent fabriquée aux Mexique, parfois à la main. Pas encore nos marchés de Noël made in China… pour combien de temps… Ramenez une cadavera, un masque de lucha libre, un instrument de musique, des coffres peints, des habits colorés, des bijoux en art Huichol…img_4693
  • Le musée d’anthropologie de Chapultepec : décrit par les guides comme le plus beau musée du Mexique il est en tout cas immense et très riche. 25 salles, deux étages pour illustrer la mixité et l’histoire débordante du pays. Il est intéressant de s’y rendre avant de partir voyager. Vous en apprendrez d’avantage sur les civilisations que vous rencontrerez sur votre chemin. Mayas, Toltecs, Aztèques…Nous avons regrettez l’absence de cartels (un comble au Mexique), en tout cas parfois peu ou mal détaillés. Bien sur audio-guides et manuels vendu à l’entrée viennent palier à ce manque m’enfin des fois on en a marre de payer… entrée à 70 pesos.

  • la cineteca national : Il était évident que j’y fasse un tour et surtout lorsque j’ai vu l’annonce d’une exposition sur Stanley Kubrick, parceque je l’aime. L’endroit est très agréable avec un petit parc, un restau/café. Prenez vos tickets pour une expo ou pour vous faire un film, plein de rétrospectives, en l’occurrence « 2001: l’Odyssée de l’Espace » et « orange Mécanique », mais aussi les films à l’affiche Lala land et tout. C’était une super expo beaucoup de documents, d’objets venant de la collection personnelle de Kubrick, je l’aime encore plus.

    Les repas:

    Au mexique on mange quand on a faim, il n’y a a pas d’heure, les puesto (Stand de rue) vous attendent à toute heure. Tacos, quesadillas,tortas il y a des millions d’options pour des prix tout à fait raisonnables. Promis, je vais faire un article spécial cuisine parce qu’il faut que je vous raconte !! Cette fois nous avons fait une entorse budget pour monter au 45 étage de la tour du World Trade Center et manger au restaurant Bellini. Plus grand restaurant giratoire du monde qui vous offre une vue à 380 degrés sur la ville. La surprise est de constater qu’il y a à Mexico peu de Buildings et aussi beaucoup moins de lumières nocturnes inutiles que dans d’autres capitales. Je vous conseille de vous y rendre pour le coucher du soleil. Le repas, cher au Mexique est abordable pour un français , sortez la thune ! (Environ 100 euros pour deux avec cocktails et vin). Les plats étaient bon bien que servis un peu froid malheureusement.

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Boire un verre :

Les musées ça dessèche et en sortant on s’en jetterai bien un petit couleur formol. Votre chance car au Mexique la tradition se découvre aussi à travers les différentes façon de consommer l’Agave (cactus) et ici, Hermosa, c’est pas juste du sirop pour pour tes pâtisseries. On en fait de la Tequila, du Metzcal ou du Pulqué…que des truc bien sympathiques. Si Tequila et Metzcal servit en petits verres portent l’étiquette « danger », le Pulqué est vraiment un traite. Aromatisé à la mangue, le citron, la noix, la goyave…il n’a pas le goût de l’alcool et sa consistance pâteuse et nutritive te permet de continuer sans tomber pendant plusieurs jours consécutifs… Boisson traditionnelle et très ancienne le pulqué avait un peu disparut jusqu’à ce que des pulqueria le remettent au goût du jour. Contrairement aux autres le pulqué est fait de la fermentation de l’agave et non de sa distillation. Nous vous conseillons la petite pulquria située place Garibaldi, vous pourrez y boire vos litres en terrasse à la musique des mariachis et de l’animation populaire. On dit qu’il ne faut boire qu’un pulqué, qu’après on risque de voir 400 lapins. Vous connaissez Alice, imaginez ce qui se passe déjà quand vous en avez vu un… alors 400 et dans Mexico… Bref pensez à rentrer, ce n’est pas la France, les rues peuvent être sombres.

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